Opern

Le Monde (F), 14. Mai 2002
Le chef allemand Hartmut Haenchen dirige avec une précision, une clarté qui jamais n'empechent la circulation souple, naturelle, des motifs, et Dieu sait que la partition de Berg regorge d'une prolixité thématique difficile á juguler. Dans les interludes ultralyriques, joués par un orchestre aux sonorités souvent somptueuses, Haenchen parvient á faire de cette musique, point d'acmé et de non-retour d'une certaine modernité, l'evidente héritière de la Dixième symphonie de Gustav Mahler - inachevée, elle aussi (...)

Renaud Marchart