Sinfoniekonzerte

De Limburger, 28. September 2009
Weergaloze ‘Mahler’ in Heerlen (Unvergleichlicher "Mahler" in Heerlen)
Architectonische aanpak van dirigent zorgt voor doordachte spanningsbogen

Het vergt het uiterste van een dirigent en orkest en dit soort krachtproeven zijn - willen ze slagen - slechts voorbehouden aan de echte toppers. Om kort te gaan: die zaten gisteren op het podium van Theater Heerlen. Het Symfonieorkest van De Munt Brussel en zijn dirigent Hartmut Haenchen gaven een weergaloze vertolking van Mahlers ‘Tragische’, die aan het slot van het langzame derde deel zelfs even helemaal los van de grond kwam en na een dipje in het begin van het slotdeel tot hemelbestormende hoogte reikte. De energieke opening door de stevig bezette celli en contrabassen maakte meteen duidelijk dat het menens was. Mahlers held ging onverdroten de strijd aan en hij bleek in de visie van Haenchen een stevig gespierde kerel te zijn met een piepklein hartje. Naar het einde toe perste hij er ook nog even een overmoedige stormloop uit, want je bent held of je bent het niet. Het tweede deel borduurde op dezelfde wijze voort: veel energie, krachtige accenten en een doordachte scheiding van hoofd- en bijzaken. Jammer dat het verstilde kinderliedje in het midden wat nietszeggend voorbijtrok, waardoor het contrast met de overheersende demonie wat te weinig reliëf had.
Een machtig bouwwerk ontvouwde zich daarna in het langzame deel, waarbij Haenchen op doordachte wijze steen op steen stapelde. Eenmaal boven was het uitzicht adembenemend en wenste je even bij te komen, maar de reis werd snel voortgezet. Té snel, zo bleek uit de aaneenschakeling van ongelijkheden en onzuiverheden in het begin van het laatste deel. Gelukkig herpakten de musici zich op tijd, toonde Haenchen zich ook hier een meester-architect, en was de luisteraar getuige van een duizelingwekkend alles-of-niets gevecht. Na afloop rees het publiek terecht als één man op. Jammer dat niet iedere stoel bezet was, want uitvoeringen van dit kaliber een stampvolle zaal.
Maurice Wiche
http://classiqueinfo.com, 16. September 2009
Ce concert du dimanche soir au Palais des Beaux Arts de Bruxelles marque à la fois le début de la saison de la Monnaie, fait partie de la programmation du Klara Festival, et donne le coup d’envoi du cycle Mahler réparti entre les principaux orchestres belges, qui s’étalera sur deux années, et qui verra déjà cet automne se succéder l’Orchestre National de Belgique pour la Symphonie n°5 et l’Orchestre Philharmonique de Liège pour la Première.

C’est donc l’Orchestre symphonique de la Monnaie qui inaugure le cycle avec la Symphonie n°6 dirigée par rien moins que Hartmut Haenchen, un véritable spécialiste de ce répertoire, qui a dirigé une intégrale lorsqu’il était à la tête du Philharmonique des Pays-Bas, et dont la discographie comporte quelques beaux enregistrements mahlériens, dont cette même Symphonie tragique.

Haenchen dirige cette symphonie en expert, et en propose une version très équilibrée, parfaitement lisible, et d’une construction très aboutie. Il serait injuste et réducteur de la qualifier de « version du juste milieu », car le chef n’élude aucun des conflits de la partition, et n’est pas avare de ses efforts pour traduire la hargne et l’effroi que peuvent susciter les mouvements extrêmes ; néanmoins, il ne sombre jamais dans l’excès de bruit ou de fureur, et préserve toujours la clarté du discours orchestral et l’équilibre émotionnel. Ainsi, le premier mouvement est mené avec une très grande sûreté, à une allure raisonnable mais décidée, et est un mélange judicieux entre la puissance résolue de la redoutable marche et l’exaltation déchirante des épisodes lyriques. A rebours de la mode, le chef replace le Scherzo en deuxième position. Il en détaille tous les épisodes avec minutie, et y manie une ironie assez distanciée et raffinée (quel savoureux trio), plutôt que les ricanement plus rudes et acerbes qu’on y entend souvent. L’Andante moderato restera comme le sommet émotionnel de cette interprétation, grâce à la rigoureuse sobriété du chef, qui y évite tout épanchement et tout excès de sentimentalisme, et met en relief son chaleureux lyrisme grâce à la continuité du chant, et la simplicité toute classique de sa direction. Enfin, on ressort pantelant du tumultueux finale, que le chef mène sans faiblir à sa spectaculaire conclusion.

Formation de fosse, l’Orchestre de la Monnaie a cependant une saison symphonique assez conséquente, et possède même une expérience mahlérienne non négligeable, ayant joué presque toutes les symphonies au cours de la dernière décennie. Malgré ces références, on est néanmoins surpris par la belle qualité de cet orchestre, qui fait preuve d’un engagement tout à fait admirable, fait entendre de très beaux tuttis, et se montre remarquablement cohérent. L’équilibre entre les pupitres n’est pas toujours très sûr, et on déplore des bois peu inspirés, trop saillants et pas toujours justes dans le premier mouvement, qui se font concurrence plus qu’ils ne dialoguent dans l’Andante. Les autres pupitres sont en revanche très en verve, avec des violons puissants et chantants, des cuivres robustes, un cor solo irrégulier, mais qui produit quelques passages superbes.

Galvanisé par le chef, avec lequel il a visiblement eu beaucoup de plaisir à travailler, l’Orchestre symphonique de la Monnaie s’est surpassé, et peut légitimement être très fier de sa prestation. On le retrouvera dans ce cycle Mahler en février prochain pour le Chant de la terre, une nouvelle fois sous la direction de Hartmut Haenchen, un rendez-vous qu’on sen voudrait de manquer !
Richard Letawe
www.resmusica.com, 09. September 2009
L’Orchestre de La Monnaie ouvre cette série et sa saison avec la symphonie n°6. Il s’est assuré pour sa participation au cycle, la présence du chef Hartmut Haenchen. Formé à la solide école d’Allemagne de l’Est, ce musicien à la curiosité insatiable, est un chef très expérimenté qui connaît ces partitions comme sa poche. Par ailleurs son charisme naturel emporte l’adhésion des musiciens qui l’acclament longuement à la fin de l’interprétation.

Haenchen arrache l’œuvre avec allure et sens de la construction tout en insistant sur la violence et les contrastes de la partition, c’est véritablement un Mahler expressionniste et noir dans la lignée du grand Klaus Tennstedt ; c’est un Mahler des faubourgs qui souffre, qui hurle, qui râle… Les deux premiers mouvements sont sévèrement burinés et tourmentés ; l’orchestre lui répond avec un son puissant et sombre. Le troisième mouvement « andante moderato », limpide et apaisé respire ici avec la clarté d’une symphonie classique avant le tempétueux final et ses coups de marteaux toujours spectaculaires au concert. L’orchestre bruxellois est concentré et engagé avec des cuivres saillants, des vents poétiques et des cordes conquérantes. La formation, visiblement heureuse d’affronter cette monumentale symphonie se transcende comme rarement.
Pierre-Jean Tribot

Übersetzung:
Das Orchester La Monnaie öffnet diese Mahler-Serie und seine Konzertsaison mit der Symphonie n°6. Es hat sich für seinen Teil des Zyklus' des Dirigenten Hartmut Haenchen versichert. In der starken Schule von Deutschlands Osten ausgebildet, ist dieser Musiker von unersättlicher Neugier, ein sehr erfahrener Mahler-Dirigent, der diese Werke wie seine Westentasche kennt. Andererseits reißt sein natürliches Charisma die Musiker mit und wird von Ihnen geliebt und danken es ihm am Ende gemeinsam mit dem Publikum mit Jubel.

Haenchen reißt das Werk aus der komplexen Form auf und zeichnet die Gewalt und die Kontrasten der Sätze. Er ist ein wirklicher Expressionist und läßt einen "schwarzen" Mahler im Sinne vom großen Klaus Tennstedt spielen; dies ist ein Mahler der leidet, der aufheult, der Widerstand leistet. Die zwei ersten Sätze werden klug gemeißelt und bringen das gequälte Mahlers deutlich ans Licht; das Orchester antwortet ihm mit einem starken und düsteren Klang. Die dritte Satz, ein klares und beruhigtes Andante atmet hier mit der Klarheit einer klassischen Symphonie bevor in dem stürmischen Finale endgültig und die Schläge des Hammers spektakulär das Konzert beenden. Das Brüsseler Orchester ist mit einem herausragenden Blech, den poetischen Holzbläsern und den überzeugenden Streichern geballt und engagiert. Offenbar glücklich, diese monumentale Symphonie trotzig und transzendent wie selten gespielt zu haben.
www.amazon.com, 16. April 2005
This is a live recording with the Netherlands Phil. Orchestra, now edited in a Mahler integral in Brilliant, the first movt., a "march", is something slow, like in Barbirolli's, I prefer the Haenchen's studio recording of this work in OPUS with the Slovenian Philharmonic Orchestra (Philarmonia Slavonica), from the 80's, an energetic, dinamic, colourful interpretation in only one CD, in a bargain collection. Haenchen is an imense conductor and I think the appropiate conductor for (for example) Philadelphia or NY orchestras in USA. I recommend you to visit his web direction in "www.haenchen.net".

oscarolavarria "chileanlawyer" (Santiago, Chile)
www.amazon.com, 23. Dezember 2003
Haenchen's 4th and 6th are, well, really really really good. I've always loved his 6th, and I'm glad I finally got to sample his 4th. An under-rated conductor.

Gregory M. Zinkl (Chicago, IL)
www.amazon.com, 01. November 2003
I can't imagine anything potentially deadlier than trying to put together an acceptable "complete Mahler" (1-9) with diverse oddball licensed product, especially given the blood-thirsty ferocity of Mahler performance critics and Mahler fans. The folks at Brilliant did a great job with this. I hope somebody got a raise.
I'm not going to slobber over the relative merits of each performance--I found them all good to great with some real standouts. The Vonk 2nd (despite so-so sound) and the Haenchen 6th totally threw me, also the Masur 7th which I liked a lot. (...)

wilbod "wilbod" (West Hatfield, MA United States)
www.amazon.com, 02. Mai 2003
Exceeding Expectations

Visiting Amsterdam for just a few days last Fall, I was delighted to learn that Mahler's 8th was being performed in the Concertgebouw. I was somewhat deflated when I realized it was under the aegis of Hartmut Haenchen with the Netherlands Philharmonic, but the 8th was the only Mahler symphony I'd never heard live, so I wasn't about to miss it. We got 2 of the last 3 tickets when the box office opened; of course the seats were just about the worst possible, directly below the string basses. Not to worry, since in my experience there are no bad seats (acoustically speaking) in that wonderful old hall. We were rewarded with a magnificent performance! We were told this completed Maestro Haenchen's Mahler cycle. Ever since, I've been seeking out the others and have found several, including the 6th, and I can highly recommend them all. Granted, the recordings are not state-of-the-art technically speaking, but the dark, rich sound of the Concertgebouw itself shines through for me. I don't even know if the remaining symphonies have ever appeared on CD, but I'm still looking.

John Jobeless (Corte Madera, CA USA)
www.amazon.com, 08. April 2003
Hidden Treasures On Those Obscure Labels

Those of us who have been around a little while have long ago learned that in classical recordings the off the beaten track small budget label with not so well known artist can often put the full price bigger names to shame. It was Vox after all, not Philips, that first extensively recorded a then unknown Alfred Brendel in the late 1950’s and early 1960’s. The same label also signed up al little known conductor named Jascha Horenstein. Hartmut Haenchen is a respected conductor in Europe whose recordings of the music of Haydn and J.S. Bach’s sons have been widely praised. His Mahler in concert is also widely respected in Germany and Holland and it is from the latter that this concert performance with the Netherlands Philharmonic (actually the orchestra of Radio Netherlands) originated. Originally taped for a studio recording but the sound in more than acceptable and fully carries the weight of this score. It is Haenchen’s gripping and edgy performance though that will ban any of that from mind. Mahler gave full vent to his demons in this work and Haenchen and the orchestra cope quite well with them. Although out of print officially keep a look out as it does pop up on occasion. At the price it is well worth investigating.

R. Fill
American Record Guide, 01. Juli 2001
(...) On a budget label (Laserlight) from Holland there's a recording made in the concertgebouw by Hartmut Haenchen. The sound is beautiful, the interpretation dark, with a downright black scherzo. (...)
de Volkskrant, 11. Juni 2001
(...) wenn er vor dem Orchester steht, dirigiert er noch immer als ob seine ganze Seele und Wonne auf dem Spiel stehen. Die Beine breit, mit großen Schlägen, alert, ein beteiligter Interpret, ein wahrer Vermittler zwischen Komponisten und Dirigenten.

(...) einer Sechsten von Mahler, in welcher er absolut sein eigner Herr war. Er zeigte nicht nur ein Musterbeispiel von Orchesterdressur ersten Ranges und einen Beweis dafür, daß die Niederländische Philharmonie in den letzten Jahren in der Qualität weiter gestiegen ist, sondern vor allem auch ein musikalisches Statement, eine Interpretation die zeugt von einem tiefen Verständnis von Mahlers Musik. (...) Haenchen modelierte jeden der vier Sätze zu einem überzeugendem Ganzen, worin die schreienden Akkorde und turbulenten Klimaxe, aber auch die friedfertigen Blicke auf die Alpenweide mit klingelnden Herdenglocken von einer aufregenden Spannung waren.

Frits van der Waa
Trouw, 11. Juni 2001
(...) das Publikum bereitete ihm einen emotionalen Applaus, den man nur als Ovation bezeichnen kann. Bei jedem Vorhang wurde der Applaus noch stärker. (...) In seiner Art zu Dirigieren kam er am dichtestens in die Nähe von Leonard Bernstein, der bekannt war für seine totale Identifikation (...) Haenchens Identifikation steht auf einem geistigeren und wissenschaftlicheren Niveau (...) Das war in Haenchens Mahler-Serie seine persönlichste Interpretation bis jetzt. Dafür Dank und Huldigung.

Peter van der Lint
NRC Handelsblad, 11. Juni 2001
Intieme Mahler van Haenchen

Een spectaculaire uitvoering van Mahlers Zesde symfonie was zaterdag de op drie na laatste schakel in de driejarige Mahler-cyclus die Hartmut Haenchen als chef-dirigent bij het Nederlands Philharmonisch Orkest dirigeert. In oktober leidt Haenchen de Zevende symfonie, in mei 2002 de Negende, in september 2002 nog gevolgd door de massale Achtste symfonie, als het budget het tenminste toelaat.

De politiek mag Haenchens inspanningen voor het orkest niet belonen, het publiek doet dat wèl. Het omarmde hem zaterdag met een voor Nederlandse begrippen zeldzaam uitbundige en langdurige ovatie, die Haenchen als een levende legende met gespreide armen aanvaardde.

Met zijn klassieke vorm, grote bezetting en tragische lading is de Zesde symfonie orkestraal een van de overrompelendste symfonieën die Mahler componeerde. ,,Niet één van zijn werken kwam zo direct uit het diepst van zijn hart als de Zesde symfonie'', vond Alma Mahler. ,,We huilden samen op de dag dat het werk gereedkwam.'' De mix van een strenge vorm en een tragisch-uitbundige, persoonlijke inhoud, inspireerde Hartmut Haenchen tot een uitvoering zo levendig, doordacht en doorvoeld, dat hij al aan het begin van het Scherzo het zweet van zijn gezicht moest deppen.

Haenchen koos voor een aanpak van de Zesde die zowel muzikaal frappeerde als inhoudelijk overdonderde. In de vorm benaderde hij de symfonie geserreerd. Geen climax kwam te vroeg, geen moment van tragiek werd nodeloos tranentrekkend opgeblazen. Wél hield Haenchen de vele martiale passages in de Zesde strak beteugeld in handen, en ging hij het precies, energiek en bewogen spelende orkest in het eerste en laatste deel voor in de strijdvaardige spreidstand van eenwagenmenner.

Inhoudelijk klonk Haenchens visie in de eerste en laatste plaats overdonderend persoonlijk. Als er na zes symfonieën en uitvoeringen van Das Klagende Lied een gemene deler uit Haenchens Mahler-vertolkingen kan worden geabstraheerd, schuilt die in de betrokkenheid en eigenheid van zijn interpretaties, die wordt weerspiegeld in de zelfgeschreven serie `fictieve brieven' van componist aan dirigent. Haenchen identificeert zich met Mahler, en daardoor is zeker de keeltoesnoerend pessimistische Zesde onder zijn leiding een intiem statement, waarin de vertellende waarde van elke noot binnen zijn context volledig wordt uitgespeeld.

De strijd die klinkt in de Zesde, wordt uiteindelijk met twee beukende hamerslagen in het nadeel van de held beslecht. Na het spookachtig gracieus gespeelde Scherzo en het van aardse liefde vibrerende Andante, hield Haenchen de spanning in de Finale tot en met de laatste maat vast. Wie de lijn Mahler-Haenchen romantiserend tot het uiterste doortrok, hoorde in de overwinning van het noodlot een echo van de onverdiende politieke `nederlaag' van Haenchen zelf &endash; ook al heeft Haenchen zelf met zulke hinein-interpretaties weinig op. Zijn Mahler-cyclus zal te zijner tijd als cd-box verschijnen. Maar voor het Nederlands muziekleven in het algemeen en het Nederlands Philharmonisch Orkest in het bijzonder is dat een uiterst schrale troost.

Mischa Spel


(...) Das Publikum umarmte Haenchen mit für niederländische Verhältnisse außergewöhnlich stürmischen und langen Ovationen, die Haenchen wie eine lebende Legende mit ausgebreiteten Armen entgegennahm (...)

Haenchen wählte eine Konzeption für die Sechste, die sowohl musikalisch frappierte als inhaltlich überwältigte. In der Form nähert er sich der Sinfonie überlegen. Keine Klimax kam zu früh, kein Moment der Tragik wird unnötig tränenheischend aufgeblasen (...) Inhaltlich klang Haenchens Vision überwältigend persönlich (...) Haenchen indentifiziert sich mit Mahler und dadurch ist sicher die die Kehle zuschnürende pessemistische Sechste unter seiner Leitung ein sehr intimes Statement worin der erzählende Wert jeder Note in ihrem Kontext vollständig ausgespielt wird.

Mischa Spel
American Record Guide, 01. November 1994
Until now, I had heard nothing conducted by Hartmut Haenchen, but on the basis of this Mahler 6th, once again (if you will forgive a mixed metaphor), a dark horse has lit the skies. There are more right things in this performance than in many by conductors with bigger names. There's a moderate tempo, not the norm, in I. Most conductors are either of the panting, fast trot persuasion, or of the slower, military march school. Haenchen's is a knowing and apt interpretation, organic and cohesive (so many are disjointed and episodic), yet with power, lyricism and expression. The repeat is observed. The Scherzo (II) is taken at a somewhat faster pace than I--a good idea when the Scherzo follows I. Haenchen draws the blackest sounds I ever heard from this grimmest of Scherzos (especially from 6:04 to 6:32), with devastating effect. The achingly lovely Andante has room for more tenderness and more fluid phrasing than Haenchen imparts, but the music still impresses as, if not the most profound or intense of Mahler's slow movements, surely the most beautiful. The mighty but difficult finale is very good here (...) The recording was made at a concert in the Concertgebouw and the sonics are splendid. This is recommended especially to the budget conscious. Laserlight CDs are super budget-priced already, but I have seen this two CD set sold for the price of one, which means a fine recording of the Sixth for under $5.00!

Gerald S. Fox