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29. January 2009

Hartmut Haenchen mit dem Orchestre de l´Opéra National de Paris und Eva Maria Westbroek als Katharina Ismailova wurden mit lang anhaltenden standing ovations in Paris gefeiert.

LE FIGARO spricht von einem "großen Abend" und "selten großen Ovationen". In der Produktion von Martin Kusej wurde die Premiere von D. Schostakowitschs Meisterwerk, welches erst 1977 in seiner nicht zensierten Form wieder bekannt wurde, zu einem sensationellen Erfolg der Opéra de Paris – Bastille. Die 2700 Besucher umjubelten die Produktion. Die Pressereaktionen sind ebenfalls enthusiastisch.

Le Figaro Magazin , 23. Januar. 2009

Enfin une production digne de l'Opéra de Paris... même si ce Lady Macbeth de Mzensk, de Chostakovitch. Voici un beau et grand spectacle, parfois osé, qui utilise toutes les possibilités de cette comédie de mœurs doublée d'une intrigue policière. La distribution y est remarquable - en particulier l' interprétation de la soprano hollandaise Eva-Maria Westbroek. L'orchestre, lui, est magistralement conduit par Hartmut Haenchen. Bref, un sans-faute, et la preuve qu'on peut, à l'Opéra de Paris, présenter des œuvres moins connues et faire l'unanimité.
François Delétraz

Opera today, 6.4.2009

The Paris Opera orchestra rose to the challenge of Shostakovitch’s often knotty score with a reading of incomparable fire and melting delicacy as required. Rarely has this fine band been heard to such advantage in a house noted for its variable acoustic. I don’t know what more maestro Hartmut Haenchen can do to get to be the Critic’s Darling or the Queen’s Delight, but based on this evening’s thrilling result (and every other Haenchen performance I have heard) he is way higher up in my conductors’ pantheon than other more highly publicized baton wavers. The all-important chorus, well-prepared by Winfried Maczewski. made solid contributions all evening. Superb.
James Sohre

Radio France, 22. Januar. 2009

"Lady Macbeth" enflamme 'Opéra Bastille

La production, mise en scène par l'Autrichien Martin Kusej et dirigée au pupitre par l'Allemand Hartmut Haenchen, a reçu un accueil triomphal au soir de la première.

Le Figaro, 19. Januar. 2009

Le metteur en scène Martin Kusej et le chef Hartmut Haenchen ont trouvé l'équilibre exact qui signe immédiatement la production mémorable.

....Il n'épargne ni les personnages ni le spectateur : un grand moment de théâtre.

Le théâtre, il est aussi dans la direction admirable de Hartmut Haenchen : là où il serait faciled'ouvrir les vannes et de se laisser submerger par les effets, il garde le contrôle, avec une puissance concentrée, tranchante, impitoyable. Les musiciens de l'Orchestre de l'Opéra jouent cette véritable symphonie avec voix comme des dieux : la mélancolie des bassons et clarinettes, les déchaînements toujours maîtrisés des cuivres et des percussions, la clarté des cordes, le public ne s'y est pas trompé en les ovationnant comme rarement
...une grande soirée.
Christian Merlin

AFP, 18. Januar. 2009

La "Lady Macbeth" de Martin Kusej prend l'Opéra Bastille aux tripes

Le metteur en scène autrichien Martin Kusej a fait des débuts triomphaux samedi soir à l'Opéra de Paris, prenant le public aux tripes avec la "Lady Macbeth de Mzensk" de Chostakovitch, en phase avec l'âpreté et la crudité de l'oeuvre.

Chose rare à l'Opéra Bastille, les spectateurs de la première ont unanimement salué une production il est vrai d'un niveau exceptionnel, jusque dans sa direction musicale, assurée par le Néerlandais Hartmut Haenchen, et sa distribution, dominée par sa compatriote Eva-Maria Westbroek.
........
Longtemps pilier de l'Opéra d'Amsterdam, invité chaque année à Paris depuis 2006, Hartmut Haenchen confirme la qualité de son travail dans cette "tragédie-satire" à laquelle l'orchestre parisien, à commencer par ses cuivres, confère les couleurs requises.

Libération, 19. Januar. 2009

Sous la baguette précise de Hartmut Haenchen, l’orchestre de Bastille sonne magnifiquement.
Èric Dahan

Les Echos, 22. Januar. 2009

Pendant quatre actes et près de trois heures, Hartmut Haenchen fait sonner fièrement cuivres et bois de l'orchestre, conduit fermement le drame vers son paroxysme grâce à un discours serré, tendu, nerveux mais qui prend toujours le temps de respirer.
MICHEL PAROUTY

Le Canard enchaine, 21. Januar. 2009

L’orchestre est somptueux sous la baguette du maestro Hartmut Haenchen.
Luc Décygnes

www.webthea.com, 20. Januar. 2009

Hartmut Haenchen en parfaite osmose avec l’orchestre

La succès de ce spectacle coup de poing ne serait pas ce qu’il est si Chostakovitch n’y était servi dans toute sa violence et dans toute la richesse de sa palette où se rencontrent les grands courants musicaux du début du vingtième siècle. Le chef allemand Hartmut Haenchen en fait resplendir toutes les couleurs, tantôt en les polissant de nostalgie, tantôt en faisant exploser leur impitoyable violence charnelle. Au plus près de ce Chostakovitch de 26 ans, en parfaite osmose avec les toujours excellents musiciens de l’orchestre et les magnifiques chœurs de l’Opéra National de Paris.
Une descente en enfer dont on sort remué et songeur.
Caroline Alexander

www.concertonet.com, 20. Januar. 2009

.....Les autres rôles sont bien tenus, le chœur en forme, contribuant à faire du spectacle l’un des plus forts de la saison, d’autant plus que la direction de Hartmut Haenchen s’avère en tout point remarquable.

Il prend un parti différent de Mariss Jansons, qui s’inscrivait davantage dans la filiation de l’expressionnisme mahlérien... Le chef allemand, à la tête d’un orchestre tout aussi éblouissant, allège les textures, dégage les lignes et vise avant tout la clarté, dans une sorte d’implacable distanciation, jugeant sans doute superflu toute surenchère – un peu en décalage, ici, avec la mise en scène. Il n’élude pas pour autant la dimension grinçante de la partition, voire son côté bastringue grotesque – autant de raisons, pour Staline, de la faire retirer de l’affiche –, mais sans jamais tomber dans l’orgie sonore. Les fameux glissandos impudiques des trombones ne perdent rien de leur force suggestive et l’on est bien, du début à la fin, au théâtre, un théâtre dont la polyphonie met le tragique à nu.
Didier van Moere

L’Avant Scéne Opéra, 18. Januar. 2009

Plus qu’attentif à son plateau et à ses troupes, vivant avec eux chaque note, Hartmut Haenchen a fait crier l’orchestre autant qu’il l’a fait chanter, passant du rut au silence en d’ineffables transitions. Avec Eva-Maria Westbroek, qui nous laisse à la fin sidérés par sa détresse creuse, avec Kusej qui construit de bout en bout un univers radical et riche de toutes les facettes de la musique – y compris l’humour_, Haenchen conduit les neuf tableaux de l’opéra dans une trajectoire tendue et implacable.
Chantal Cazaux

Rheinischer Merkur, 29. Januar. 2009

Hartmut Haenchen stellt die barbarische Pracht der Musik ebenso glänzend aus wie die Grimassen des Sentimentalen.
Höchste Wertung: 5 Sterne

www.concertclassic.com, 22. Januar. 2009

A son meilleur, l’Orchestre de l’Opéra donne à entendre la langue moderniste que Chostakovitch parlait encore dans les années trente, galvanisé par la battue après d’ Hartmut Haenchen qui a eu la bonne idée de mettre les cuivre en évidence sur les cotés du proscenium. Personne ne devra ignorer qu’à la Bastille se donne un chef d’ouvre de l’opéra du XXe siècle dans une réalisation qui lui rend totalement justice.
Jean-Charles Hoffelé

Le Monde, 21. januar. 2009

Le public de l'Opéra Bastille a unanimement salué l'excellente Lady Macbeth de Mzensk de Dimitri Chostakovitch
Le chef d'orchestre allemand, Hartmut Haenchen, en a déployé les fastes cuivrés. Mais il en a par trop gommé les aspérités, anticipant en quelque sorte l'esprit de la seconde mouture poststalinienne de 1963, lorsque après vingt-cinq ans d'interdiction soviétique, Chostakovitch avait fait renaître sa Lady Macbeth assagie sous le nom d'Ekatarina Ismaïlova.
Marie-Aude Roux

El Mondo (Es), 25. Januar. 2009

Las 'pruebas' de semejante proeza se encuentran en el DVD que Opus Arte filmó en la sede de la Nederlandse Oper de Amsterdam. Se trata de la misma producción de Kusej y dirige la orquesta el gigante Mariss Jansons, aunque el profundo trabajo de Hartmut Haenchen en el foso de La Bastilla forma parte de los hitos de la década y desmiente las opiniones de Stalin a propósito de la pornografía, y de la abyección, y del arte mismo.

Diapason, 25. Januar. 2009

Et direction d’Hartmut Haenchen amoureuse du chant, portant l’Orchestre de l’Opéra à un degré de fusion peu commun. Peut-être y a-t-il un certain hiatus entre ce geste souvent étale et lascif, peu expressionniste, et les upercuts dramatiques assénés à chaque instant par Kusej. Mais l’immense flot sonore soulevé par la fosse, telle une coulée de lave, avance, irrésistible, avec le poids et la puissance têtue d’une destinée tragique. Triomphe général, comme Bastille n’en avait pas connu depuis longtemps.
Emmanuel Dupuy

Trouw, 27. Januar. 2009

Hollanders in Parijs
Gerard Mortier verlaat de Opéra Bastille. Op de valreep presenteert hij een nieuwe opera van een landgenoot, en laat hij Eva-Maria Westbroek en Hartmut Haenchen vlammen.

Wat deze productie echt anders maakt dan in Amsterdam is de muzikale leiding van Hartmut Haenchen. Net als Westbroek is de voormalig muzikaal leider van De Nederlandse Opera en het Nederlands Philharmonisch Orkest in Parijs een grootheid geworden. Met Wagners ’Parsifal’ en Strauss’ ’Capriccio’ maakte hij in de Bastille grote indruk. Ook hij wordt aan het slot met gejuich op het toneel ontvangen. De Franse pers heeft het over une grande soirée, waarin de twee Hollanders gloriëren.

Wel aardig dat sommigen Haenchen als Nederlander zien; niet helemaal ten onrechte overigens, want hij heeft per slot het Nederlands staatsburgerschap gekregen. Zijn interpretatie van Sjostakovitsj’ partituur kenmerkt zich door een uitgekiende opbouw. Hij stapt niet in de val van té veel, té vroeg en vijlt en schaaft aan al te scherpe randjes. Daar waar het echt moet vlammen, zet Haenchen met het orkest van de Opéra de sluizen volledig open. Al met al is zijn visie misschien iets minder scherp en spectaculair dan die van Jansons, maar Haenchen spreekt met overtuiging zijn eigen waarheid.
Peter van der Lint

http://www.forumopera.com, 27. Januar. 2009

Last but not least, Hartmut Haenchen, dans la fosse, élève l’Orchestre de l’Opéra au plus haut niveau. A priori somptueuse et sans à-coup, l’apparente sérénité de son interprétation révèle rapidement sa face cachée : elle n’est rien d’autre que le calme précédant la tempête. La musique avance comme un fatum, c’est-à-dire sans hâte, sans précipitation, sans fracas inutiles. A quoi bon, puisqu’elle finira quand même par gagner et par tout broyer sur son passage, inéluctablement. L’œuvre entière devient comme la marche militaire, terrible, qui annonce l’irruption des policiers au mariage du III : un étau qui, fatalement, se resserre. Tout cela méritait bien, à l’applaudimètre, une ovation (presque) égale à celle reçue par Eva-Maria Westbroek !

Le triomphe, sans une ombre au tableau, de cette production néerlandaise, signe peut-être, symboliquement, l’attachement du public de l’Opéra de Paris à Lady Macbeth de Mzensk : après le spectacle d’André Engel, et ses choux légendaires (dont certains ornes, dit-on, quelques bureaux de l’Opéra), le prochain directeur de la Grande Boutique adoptera-t-il les sympathiques bergers allemands de Martin Kusej, pour veiller comme il se doit sur des représentations déjà anthologiques ?

http://blog.lefigaro.fr, 18. Januar. 2009

...notamment dans l'exceptionnelle direction musicale de Hartmut Haenchen, Orchestre et choeurs de l'Opéra de Paris
Armelle Héliot

www.opera-giocoso.net, 17. Januar. 2009

Et puis Haenchen dirige de main de maître la partition, plein d'attention aux chanteurs, sachant alterner entre les passages doux et caressants pour ensuite faire exploser l'orchestre dans un tourbillon magistrale! Et l'orchestre suit le chef comme lors de ses précédentes direction à Paris pour Salomé ou Parsifal.

http://claude101141.blogspace.fr, 25. Januar. 2009

Les superlatifs ne sont pas de trop pour qualifier l'interprétation par tous les artistes de cette production de prés de trois heures.L'orchestre et les choeurs de l'opéra de Paris font la démonstration une fois de plus que lorsqu'on travaille sérieusement et que l'on se donne à plein, on fait merveille. La direction d'orchestre assurée par Hartmut Haenchen directeur musical de l'opéra hollandais est absolument magistrale et mérite tous les éloges.

http://palpatine42.free.fr, 18. Januar. 2009

La mise en scène est d'ailleurs assez bien pensée de ce côté, et notre chef l'immense Hartmut Haenchen que l'on avait adoré un an auparavant dans "Capriccio" puis "Parsifal" s'est débrouillé... comme un chef ; on remarque encore une fois que l'acoustique dans les couloirs est rudement bonne !

http://fomalhaut.over-blog.org, 18. Januar. 2009

Hartmut Haenchen et l’orchestre de l’Opéra National de Paris réalisent une performance incroyable, à un moment une masse s’élève de la fosse, à d’autres les nappes sonores se diluent dans une ambiance d’angoisse latente, d’un seul coup une valse surgit, et l’ironie entraînante se superpose aux scènes les plus glauques.

www.resmusica.com, 18. Januar. 2009

Coté orchestral, du son, du beau son. Hartmut Haenchen est assurément un sculpteur de sonorités, il domine un Orchestre de l’Opéra de Paris en grande forme, mais… mais nous sommes loin de l’hystérie scénique, de l’hystérie de l’histoire. Cela reste très beau, mais très sage, sans folie. Très professionnel toutefois.

http://jncuenod.blog.tdg.ch, 24. Januar. 2009
Tribune de Geneve

Actuellement, cette œuvre élevée au rang de mythe est jouée à l’Opéra-Bastille, l’Allemand Harmut Haenchen conduisant magnifiquement l’Orchestre de l’Opéra national de Paris. Quant aux chanteurs, à part une Sonietka (incarnée par la soprano Lani Poulson) peu convaincante par son manque de souffle, ils approchent la perfection dans cette diabolique partition. La performance de la soprano néerlandaise Eva-Maria Westbroek qui reste sur scène pendant près de trois heures est impressionnante.
Jean-Noël Cuénod

http://ballettalk.invisionzone.com, 26. Januar. 2009

The orchestra played brilliantly for conductor Hartmut Haenchen, with a group of brass (trumpets, horns, and tubas) at the sides of the stage, and the chorus produced a wall of sound, just glorious.

www.dramaturgia.it, 28. Januar. 2009

La riuscita della presente edizione molto deve all’ impeccabile direzione di Hartmund Haenchen (fresco insignito della croce al merito tedesca e sempre più presente anche nei nostri teatri: San Carlo, inaugurazione della stagione cagliaritana etc.). Sotto la sua nitidissima direzione la lucida separazione degli stili sottolinea la ricchezza della partitura senza enfatizzarla, dando piena libertà alla vita scenica, fedelissimo in questo al dettato di Shostakovic che non voleva prevaricazioni.
Sara Mamone

http://kourandartavignon.unblog.fr, 28. Januar. 2009

La direction sans faille de Hartmut Haenchen porte cette œuvre exceptionnelle qu’il faut voir toutes affaires cessantes !
Angelique Lagarde

Deutsche Pressemitteilung:
„Denkwürdige Aufführung - selten große Ovationen“
„Un grande soirée“

Hartmut Haenchen wurde mit standing ovations für seine vierte Premiere an der Opéra National de Paris mit „Lady Macbeth von Mzensk“ von Dmitri Schostakowitsch umjubelt. „Le Figaro“ schreibt:
„...das bewundernswerte Dirigat von Hartmut Haenchen: wo nötig öffnet er schneidend und rücksichtslos alle Klangschleusen und bringt alle theatralischen Effekte zur Wirkung, hält aber die Kontrolle mit einer enorm konzentrierten Leistung.... Das Publikum dankte ihm und dem Orchester mit selten großen Ovationen.“ AFP spricht von „einhelligem Beifall und außergewöhnlich hohem Niveau dank des Dirigates von Hartmut Haenchen.“
Die Produktion von Martin Kusej mit Eva-Maria Westbroek und Michael König in den Hauptrollen ist noch bis zum 30. Januar in der Bastille-Oper zu erleben. Hartmut Haenchen kehrt zur Eröffnung der nächsten Saison mit Alban Bergs „Wozzeck“ nach Paris zurück.
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