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07. März 2008 · Paris, Opéra National de Paris, Bastille, 18.00 Uhr

Richard Wagner: Parsifal

Regie: Krzystof Warlikowksi; Bühnenbild und Kostüme: Malgorzata Szczesniak,
Amfortas: Alexander Marco-Buhrmester; Titurel: Victor von Halem; Gurnemanz: Franz-Josef Selig; Klingsor: Evgeny Nikitin; Parsifal: Christopher Ventris; Kundry: Waltraud Meier; Zwei Gralsritter: Gunnar Gudbjörnsson, Scott Wilde Vier Knappen: Hye-Youn Lee, Louise Callinan, Jason Bridges, Bartlomiej Misiuda Klingsors Zaubermädchen: Adriana Kucerova, Valérie Condoluci, Louise Callinan, Yun-Jung Choi, Marie-Adeline Henry, Cornelia Oncioiu Eine Altstimme aus der Höhe: Cornelia Oncioiu

Pressestimmen

Neues Deutschland 18.3.2008

Hartmut Haenchen und Krzysztof Warlikowski gelingt an der Pariser Opera Bastille ein aufregender "Parsifal"

Die eigentliche Sensation dieses neuen Pariser "Parsifal" kommt nicht von Krzysztof Warlikowski.....die eigentliche Sensation ist Hartmut Haenchen mit seinem Orchester. Hier setzt der Dresdner nämlich Maßstäbe. Mit Berufung auf den Komponisten und dessen eigene Arbeit an der Partitur, gehört Haenchen "Parsifal" mit drei Stunden 55 Minuten zu den kürzesten der Rezeptionsgeschichte. Es gibt große Vorgänger, die brauchten für das Bühnenweihfestspiel eine Dreiviertelstunde länger. Weil sie mehr auf Weihe und Fest aus waren, als auf Bühne und Spiel. Selbst der alte, ewig junge Pierre Boulez war mit seinem Bayreuther Schlingensief Parsifal noch etwas länger. Doch bei Haenchen wirkt dennoch nichts gehetzt oder mutwillig beschleunigt. Die Musik atmet stets mit den Sängern, alles wirkt organisch, klar und frisch. Sie ist selbst im Forte nie laut, doch von einer Intensität, die von Innen kommt. Und oft auch einfach, von betörender Schönheit. Hier leistet nicht nur ein in Deutschland notorisch unterschätzte Dirigent einen bedeutenden Beitrag zur Aufführungspraxis und - geschichte, der schon nach seinem spektakulären Amsterdamer Ring vor zehn Jahren eigentlich nach Bayreuth gehört hätte.
Roberto Becker
Neues Deutschland · 18. März 2008
Frankfurter Rundschau, 13.3.2008
Dresdner Neueste Nachrichten, 12.3.2008

Zwei Sachsen an der Seine
An der Pariser Opera Bastille macht ein neuer „Parsifal“ Furore – mit Hartmut Haenchen<(b> am Pult

...Ob die Pariser die eigentliche Sensation des Abends bemerkt haben, lässt sich nicht so ganz ausmachen, obwohl der Jubel für Hartmut Haenchen und seine durchweg erstklassigen Protagonisten ungeteilt war. Dabei war Haenchen mehr und grundsätzlicher von einer Tradition der Interpretation abgewichen, als es Warlikowski nach den radikalen Deutungen von Friedrich, Kupfer über Konwitschny, Nel, Alden oder auch Schlingensief überhaupt noch könnte. Und das, nicht weil er sich von Wagners Intentionen zu emanzipieren versucht, sondern im Gegenteil, weil er sie zu erfassen sucht. Das ist in Sachen „Parsifal“, neben aller Perfektion des Eindringens in die sich wölbende Klangarchitektur, am Ende eine Frage des Tempos.
Man glaubt es kaum, aber es gibt Interpretationen, die bald an die Fünfstundengrenze heran reichen. Hartmut Haenchen bleibt sogar noch fünf Minuten unter vier Stunden! Hartmut Haenchen erweist sich mit diesem Parsifal – wie schon mit seinem Amsterdamer Ring vor zehn Jahren – als ein hochsouveräner, sinnlicher Wagnerdirigent von Rang mit einer eigenen, erfrischend klaren, dabei stets intensiv den Raum (auch den riesigen der Bastille) füllenden, doch nie lärmenden Wagnerauffassung.
Haenchen wäre eigentlich der Bayreuthdirigent, der im Vergleich mit Christian Thielemann
eine produktive Spannung und Erneuerung versprechen würde.
Jachim Lange
Frankfurter Rundschau · 12. März 2008
www.catholique-paris.com

Heureusement les voix wagnériennes et les engagements des remarquables chanteurs ont sauvé la seule musique de Wagner qui s’est magnifiquement épanouie dans les accents de l’orchestre de l’opéra de Paris dirigé avec beaucoup d’autorité. et d’intelligence par le chef allemand Hartmut Haenchen.
Claude Olliver
www.catholique-paris.com · 12. März 2008
Le Canard, 12.3.2008

Le chef Hartmut Haenchen prend son temps. Il est si précautionneux qu’on a l’impression qu’il se complait à patauger dans du coton.
Luc Décygnes
Le Canard (F) · 12. März 2008
La Bastille gagne, coté direction orchestrale. La partitionfleuve de Wagner permet à Hartmut Haenchen de développer son sens des longues lignes, son remarquable respect des voix qu’il soutient sans jamais les couvrir, malgré des éclairs de violence.
Emanuelle Giuliani
La Croix (F) · 11. März 2008
http://operachroniques.com, 8.3.2008

A cette mise en scène exceptionnelle de théâtre, d’humanité, de profondeur, répond un orchestre idéal, coloré et allant, d’une grande richesse d’articulation et de sonorités. Hartmut Haenchen revisite la partition de manière étonnante. La variation continue de tempo, le cisèlement des motifs, la clarté absolue des pupitres, l’énergie allante, les couleurs épatantes, tout concourt à faire de cette direction d’orchestre cursive un motif d’émerveillement permanent. Sans grandiloquence aucune, privilégiant systématiquement la musicalité immédiate à une architecture implacable, Haenchen exalte le lyrisme délicat de la partition avec un rare bonheur. Le chef d’orchestre avait annoncé son souhait de revisiter la partition en en retravaillant tempi, phrasés et articulations : essai transformé, et avec quelle réussite, pour une lecture très personnelle qui ne ressemble à aucune autre entendue dans cet ouvrage. Et que l’on n’est pas près d’oublier de sitôt. Ce travail n'est pas sans rappeler celui de Pierre Boulez pour la transparence générale, le lyrisme sans appui excessif, la finesse de la composition des timbres. Là où Boulez projetait l'oeuvre dans le vingtième siècle, Haenchen livre une lecture stylistiquement sans doute plus proche des intentions du compositeur, débarrassée de toute langueur indigeste, et qui n'est pas sans rappeler les témoignages wagnériens d'un Richard Strauss ou d'un Karl Elmendorff. Après une Salomé irrégulière mais prometteuse et un Capriccio souverain, Hartmut Haenchen s’affirme progressivement à chacune de ses apparitions parisiennes comme une des toutes meilleures baguettes de sa génération.
http://operachroniques.com · 09. März 2008
concertonet.com9.3.2008
Quels que soient les mérites d’une mise en scène, une production d’opéra ne satisfait que si la musique y trouve la place qui lui revient. On peut dire que, globalement, c’était le cas de ce Parsifal. Hartmut Haenchen, qui affirme dans le programme avoir repensé les différentes traditions d’interprétation en « reprenant, pour la première fois en France, toutes les indications notées par les assistants musicaux de Wagner », parvient à un bel équilibre entre une grandeur sans grandiloquence et un mysticisme sans fadeur, à la faveur de tempi très souples, refusant de jouer les officiants touchés par la grâce. On se réjouit aussi qu’il fasse la différence entre les actes, assumant comme le metteur en scène le statisme du premier et du troisième, où la direction met plutôt l’accent sur la polyphonie, alors qu’il privilégie plutôt la tension dramatique dans le deuxième. Mais la direction reste toujours lyrique, donnant tout leur poids aux silences, notamment dans le Prélude, moins éthéré que douloureux. L’orchestre, une fois de plus, nonobstant ça ou là d’infimes décalages, est superbe, plus que les chœurs, qui manquent de rondeur et flanchent parfois du côté des dames.
Didier van Moere
www.concertonet.com · 09. März 2008
Radio Notre Dame,9.3.2008

Heureusement les voix wagnériennes et les engagements des remarquables chanteurs ont sauvé la seule musique de Wagner qui s’est magnifiquement épanouie dans les accents de l’orchestre de l’opéra de Paris dirigé avec beaucoup d’autorité et d’intelligence par le chef allemand Hartmut Haenchen.
Claude Ollivier
Radio Notre Dame · 09. März 2008