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18. September 2006 · Paris, Opera de Paris, Bastille, 20:00 Uhr

R. Strauss: Salome

Opera de Paris, Dirigent: Hartmut Haenchen; Regie: Lev Dodin; Bühne und Kostüme: David Borovsky; Licht: Jean Kalman
Salome: Catherine Naglestad; Herodes: Chris Merritt; Herodias: Jane Henschel; Jochanaan: Evgeni Nikitin; Narraboth: Tomislav Muzek; Page der Herodias: Ulrike Mayer; 1. Jude: W. Ablinger-Sperrhacke; 2. Jude: Eric Huchet; 3. Jude: Mihajlo Arsenski; 4. Jude: Andreas Jäggi; 5. Jude: Yuri Kissin; 1. Nazarener: Ilya Bannik; 2. Nazarener: Paul Gay; 1. Soldat: Friedemann Röhlig; 2. Soldat: Scott Wilde; Ein Cappadocier: Ugo Rabec; Ein Sklave: Gregorz Staskiewiecz

Premiere

Pressestimmen

Opernwelt, Heft 12 2006

SENSUALISMUS: Hartmut Haenchen dirigiert „Salome“

Für die exzeptionelle Qualität dieser Reprise bürgte ein Mann, der zum ersten Mal am Pult des Pariser Opernorchesters stand: Hartmut Haenchen. Der langjährige Musikdirektor der Nederlandse Opera nutzt sein Debut in dem 2700-Plätze-Haus an der Place de la Bastille für ein plastisches, ausgewogenes „Salome“-Dirigat. Haenchen geht nicht mit scharfer Klinge zu Werk, er seziert die durchkomponierte Großform nicht als eiskalter Anatom (wie Kent Nagano 2005 in Dresden). Das Gewicht liegt bei ihm auf der sensualistischen Dimension der Musik, auf der luxurierenden Pracht ihres feinmaschigen Gewebes. Doch stellt Haenchen nicht bloß Effekte aus, nie schneidet er prahlerisch auf; sein interpretatorisches Maß ist, im Gegenteil, eine luftige, nachgerade impressionistisch anmutende Transparenz.
Von dieser Klarheit profitieren besonders die Solisten.....

Albrecht Thiemann
Opernwelt · 01. Dezember 2006
...Faut dire que Hartmut Haenchen fait un boulot du tonnerre dans la fosse d’orchestre. Une très grande et belle soirée!
Luc Décygnes
Le Canard (F) · 04. Oktober 2006
www.classictoulouse.com

Pour ses débuts dans la fosse de l'Opéra de Paris, le chef allemand Hartmut Haenchen s'empare avec passion de la sulfureuse partition de Richard Strauss et la porte à incandescence, servi en cela par des phalanges maison dans une forme éblouissante. Habitué du grand répertoire lyrique, Hartmut Haenchen en possède tous les méandres et nous offre ici à entendre un ruissellement sonore de toute beauté.

Robert Pénavayre
www.classictoulouse.com · 01. Oktober 2006
Hartmut Haenchen revivifie "Salomé"

AUSSI TENU QUE TENDU

On se réjouit de trouver en fosse, pour la première fois à l'Opéra de Paris, l'ancien directeur musical de l'Opéra d'Amsterdam, l'Allemand Hartmut Haenchen. On se souvient d'avoir notamment entendu ce musicien, inconnu en France, diriger Lulu, d'Alban Berg, de manière idéale, avec un lyrisme qui jamais ne fait fi des détails. Dans Salomé, la pâte orchestrale est aussi tenue que tendue, les détails et les équilibres respectés, et l'orchestre de l'Opéra n'a que rarement sonné aussi somptueusement.
Gérard Mortier aurait été bien inspiré d'inscrire M. Haenchen au consortium de sept chefs (Sylvain Cambreling, Christoph von Dohnanyi, Valery Gergiev, Vladimir Jurowski, Marc Minkowski, Kent Nagano, Esa-Pekka Salonen) annoncé il y a deux ans, et dont la plupart ne dirigent jamais à l'Opéra de Paris (parce qu'ils sont fâchés, en délicatesse avec l'orchestre, trop occupés ou malades).
Renaud Machart
Le Monde (F) · 25. September 2006
Il était grand temps qu’on découvre à Paris le chef allemand Hartmut Haenchen, 63 ans. Un vrai maître du style straussien, qui a bien compris qu’il n’y a pas de fossé entre la moderne Salomé et classique Chevalier à la rose, canalisant la sauvagerie de la partition avec aine clarté et un contrôle auxquels l’Orchestre de l’Opera, en grande forme, répond avec un tranchant et une exactitude de tout premier ordre.
Christian Merlin
Le Figaro (F) · 23. September 2006
Sous la direction très classique d’Hartmut Haenchen,l’orchestre sonne somptueusement.
Jean-Luc Macia
La Croix (F) · 21. September 2006
Excellente réussite du reste que cette reprise très bien distribuée et dirigée avec une violence crue par Hartmut Haenchen.

Une direction analytique et anguleuse

Excellente surprise en fosse que la lecture implacable et anguleuse d’Hartmut Haenchen, qui risque pourtant de frustrer les amateurs de hammam sonore et de sensualité exacerbée. Mais le geste analytique, l’attention perpétuelle à l’acuité des timbres, l’exposition du drame en lumière saturée produisent une lecture au scalpel explorant une optique tout à fait possible. L’Orchestre de l’Opéra sonne avec beaucoup de présence, sans toutefois écraser le plateau, et le chef allemand réserve quelques éruptions impressionnantes – la percussion –, préfigurant largement la violence d’Elektra et imprimant à la partition une tension continue.
www.altamusica.com · 20. September 2006
Harmut Haenchen fait un travail sur l'orchestre comme on a rarement entendu à l'ONP. Un travail sur les timbres remarquable (chaque solo semble trouver une couleur particulière à son intervention) avec une tension et une théâtralité rarement entendue à l'ONP. L'équilibre avec les voix est particulièrement bien réalisé. L'an dernier c'est Behlolavek qui transcendait l'orchestre de l'ONP dans Rusalka, cette année c'est Haenchen qui le fait dans Salomé. Bravissimo maestro.
Une reprise à ne pas rater en raison à une très bonne distribution et une direction d'orchestre d'une rare qualité !
www.operacritiques.free.fr · 20. September 2006
La direction musicale de l’Allemand Hartmut Haenchen est d’une louable subtilité dans le détail et ménage la montée de la tension dramatique pour aboutir à la scène ultime de délire érotique de la princesse Salomé.
VB/jcc
AFP (F) · 19. September 2006