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19. Juni 2014 · Toulouse, Théâtre du Capitole, 20.00 Uhr

Richard Strauss: Daphne

Chœur et Orchestre national du Capitole, Regie und Bühnenbild: Patrick Kinmonth
Peneios: Franz-Josef Selig; Gæa: Anna Larsson; Daphne: Claudia Barainsky; Leukippos: Roger Honeywell; Apollo: Andreas Schager; 1. Schäfer: Gerard Quinn; 2. Schäfer: Paul Kaufmann; 3. Schäfer: Thomas Stimmel; 4. Schäfer: Thomas Dear; 1. Dienerin: Marie-Bénédicte Souquet; 2. Dienerin: Hélène Delalande

Pressestimmen

August-Heft, Seite 43

... Schließlich fiel auch noch die Premiere einem Streik der am Theater beschäftigten intermittents zum Opfer. Turbulente Verhältnisse, die selbst einen erfahrenen, philologisch fundierten Perfektionisten (der zum Beispiel auf die rohen, in die Holzbläseridylle des Anfangs dröhnenden Töne eines Alphorns besteht) aus dem Tritt bringen könnten. Doch nichts dergleichen: Das Orchestre national du Capitole hielt beim zweiten Anlauf die Spannung, bahnte sich mit freiem Atem Wege durch das wuchernde Terrain der «Daphne»-Partitur, als sei die schillernde, rhythmisch wie harmonisch schwebende Topografie dieser Musik, ihr unendliches Changieren und Metamorphosieren den Instrumentalisten zur zweiten Natur geworden. Hartmut Haenchen hatte hörbar intensiv geprobt, Farben, Dynamik, Tempi nicht nur auf die Akustik des Hauses, sondern den exzellenten Chœur du Capitole (Alfonso Caiani) und das (teilerneuerte) Ensemble feinabgestimmt. Im Graben blühte ein organischer Klang, der nicht einfach, gar auf Kosten der Sänger, die Fülle des Wohllauts exponiert. In ihm schwang auch jenes scheinhaft Schöne mit, jenes reflektierte, raffiniert konstruierte «l’art pour l’art», das Strauss in seine «bukolische Tragödie» über die jungfräuliche Nymphe eingeschrieben hat, die sich, der Nachstellungen des Jugendfreundes Leukippos und des Gottes Apoll überdrüssig, am Ende in einen Lorbeerbaum verwandelt. ...
Albrecht Thiemann

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OPERNWELT · 23. Juli 2014
Mais l’orchestre, émouvant, livre la vérité intime, sous la baguette subtile de Hartmut Haenchen....On eût aimé quelques secondes de silence pour laisser couler une larme furtive après la dernière note.
Catherine Tessler
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http://blog.culture31.com · 13. Juli 2014
... Dans la fosse, Hartmut Haenchen (qui signe un long et passionnant texte dans le programme) obtient des cordes de l'Orchestre du Capitole une plasticité et une unité admirables, déployant le lyrisme continu propre aux grands straussiens avec un allant, mais aussi un sens du détail, qui excluent tout narcissisme simplement hédoniste. Parfait styliste, il est l'ordonnateur poétique essentiel de la représentation.
Rémy Louis
Diapason · 01. Juli 2014
Mais l'orchestre, émouvant, livre la vérité intime, sous la baguette subtile de Hartmut Haenchen.
Catherine Tessier
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http://lagrimafurtiva.blogspot.de · 29. Juni 2014
Superbe Daphne

... Concernant la musique, n'étant pas vraiment un amateur de Strauss, il m’est difficile de comparé cette interprétation avec d’autres. Ceci étant dit, j’ai trouvé la direction de Hartmut Haenchen particulièrement belle, de cette partition très fournie, il arrive à rendre lisible chaque phrase musicale, même dans les moments les plus dramatiques, il cisèle avec une finesse incroyable cette pâte sonore Straussienne qui est de toute évidence extrêmement complexe et en révèle toutes les beautés. Le travail qu’il a fourni et ce qu’il obtient de tous les pupitres de l’orchestre du Capitole est vraiment fabuleux et très intéressant (de ce point de vue, j’ai beaucoup aimé la scène finale de la transformation).Il faut aussi signaler une nouvelle fois (comme de coutume en fait) que le chœur du Capitole fut vraiment excellent, audibles et intelligibles, toujours dans le tempo et d’une unité parfaite…
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http://carayonk.wordpress.com · 26. Juni 2014
... Dans un passionnant article du programme, Hartmut Haenchen, explique comment il a repris toutes les corrections de Strauss afin d’éviter la “bouillie informe” que sa partition peut contenir. La patient travail du chef allemand nous offre une interprétation musicale et dramatique de toute splendeur. L’Orchestre du Capitole a sonné de manière incandescente toute la soirée. Tout était parfaitement équilibré avec une lisibilité de tous les plans sonores. Chaque instrumentiste a été parfait et l’ensemble permettait à la fois d’entendre chaque passage instrumental solo comme les effrayants tutti dans une palette de dynamique sonore exaltante. La présence des cordes capables de fournir une matière onctueuse (de double crème), comme des acidités terribles, mérite une mention particulière. Les suraigus de la toute fin de l’oeuvre ont été un véritable instant de magie, créant des vapeurs d’or dans l’air. Avec un sens dramatique toujours en éveil Hartmut Haenchen a tenu son orchestre à chaque instant avec une tension parfois insoutenable.
L’équilibre avec les chanteurs a été constamment exact, jamais un Apollon n’a été soutenu avec une violence si grande, oui soutenu, jamais écrasé avec pourtant des fortissimi effrayants. L’orchestre a donc été splendide amenant le drame à son terme dans la plus folle démesure comme la plus grande subtilité (le froissement de cymbale final) .
Hubert Stoecklin
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www.classiquenews.com · 24. Juni 2014
... Hartmut Haenchen est le grand maître qui organise le concours de tous ces talents. A la tête de musiciens qui semblent jouer comme pour un enjeu capital, dans un contrôle sonore qui ne cesse de combler tant il s’équilibre avec les voix, il dirige avec une ampleur lyrique qui ne lui échappe jamais et détaille ainsi les trésors de raffinement de l’orchestration. Echos sonores et fugaces des œuvres passées, alliages de timbres recherchés, courbes enveloppantes ou courses déchaînées, comme pour la bacchanale suggestive chorégraphiée par Fernando Melo, tout se tient sans faiblesse et nous porte jusqu’au final si grand dans son dépouillement qu’il opère un miracle : la musique s’est tue quand éclatent les premiers applaudissements !
Maurice Salles

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www.forumopera.com · 24. Juni 2014
... Rien de tel, heureusement, du côté de la fosse. Il faut tendre l’arc du drame, tenir un orchestre nombreux, fluidifier une pâte sonore très dense même si elle s’allège parfois d’elle-même dans une polyphonie chambriste – on pense à la fois à Ariane et, pour les orages, à la Symphonie des Alpes… Tout cela, Hartmut Haenchen le fait avec maestria, préservant les droits d’un théâtre que le livret rend improbable et que certains oublient. Direction volontaire mais qui fait palpiter les raffinements de l’orchestre straussien, grâce aussi à la complicité virtuose des musiciens du Capitole – on aime le fruité des bois, naturellement sollicités pour une partition « bucolique », l’homogénéité des cordes : la métamorphose est magnifique.
Didier van Moere
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L' Avant- Scéne Opéra · 21. Juni 2014
... Was auf der Bühne nicht passiert spielt sich dennoch im Ohr ab. Die schlichte Darstellung der Verwandlung ermöglicht es, sich voll und ganz auf die unwirklich ätherische Musik von Strauss zu konzentrieren. Für entsprechende Bilder in der eigenen Fantasie sorgen die sich nach oben zwirbelnden Läufe der Streicher, die verhaltene doch immer vorangetriebenen Steigerung, mündend in großen harmonischen Zirkeln und Bögen zwischen Streichern und Hörnern. Ein letzter Kraftakt für die Musiker des Théâtre du Capitole, der zum Glück gelingt. Nun ertönt auch der vokalisierende Schlussgesang Daphnes aus dem Off, ein letztes Mal begleitet von der Oboe. Schließlich der schillernde, oszillierende Schlussakkord. Der Traum, unsere Reise endet. Applaus, Applaus, Applaus und Standing Ovations.

... Die dynamische Bandbreite dieses Orchesters ist beindruckend. Punktgenau sind die Einsätze. Der Klang bleibt stets transparent, sodass die einzelnen Instrumentengruppen mit ihren teilweise gegenläufigen Bögen und Läufen immer herauszuhören sind. Dies ist natürlich das Verdienst von Hartmut Haenchen, der mit präzisen Anweisungen die Musiker immer wieder abholt und stets bemüht ist, das Beste aus ihnen herauszuholen. Exakt koordiniert er auch das Zusammenspiel von Sängern und Orchester. Das ist harte Arbeit, die von Zeit zu Zeit erfordert, den Schweiß von der Stirn zu wischen. Für die Schlussszene legt Haenchen den Taktstock weg und leitet nur noch mit seinen delikaten aber kräftigen Handbewegungen.
Lina-Marie Dück
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www.klassikweb.de · 20. Juni 2014