CDs / DVDs

DVD-galaxis.de, 28. April 2006
Hartmut Haenchen zählt zweifellos zu den profiliertesten und interessantesten Dirigentenpersönlichkeiten der Gegenwart. Zahlreiche exemplarische Aufführungen und Aufnahmen dokumentieren seine Arbeit mit dem Kammerorchester Carl Philipp Emanuel Bach, und immer wieder werden die stilsichere Gestaltung, klangliche Transparenz und die technische Präzision der gemeinsamen Interpretation gerühmt. Im vorliegenden Konzert verstehen es Haenchen und das in kleiner Besetzung spielende Orchester, mit klarer Stimmführung dieganz unterschiedlichen Facetten der Musik herauszuarbeiten und lebendig werden zu lassen: Ob Unbeschwertheit, lyrischer Gesang, Dramatik oder geniale polyphone Struktur - alles atmet Mozart'schen Geist. Ein außerordentlich sensibler Anschlag und ein überaus stilsicheres Gestaltungsvermögen machen Stefan Vladar beim "d-moll-Klavierkonzert" zum idealen Partner des Dirigenten und seines Ensembles.
www.classicstodayfrance.com, 28. April 2006
Il y a sans doute, et en certain nombre pour qu'il se justifie d'éditer ce DVD, des gens sur cette planète bleue qui rêvent de voir Hartmut Haenchen diriger Mozart. Je ne les connais pas personnellement mais je les félicite pour leur passion musicale.
Ce concert en tous cas semble important au yeux des éditeurs: filmé en novembre 2005 il est déjà reporté en DVD. C'est vrai qu'il bénéficie de tous les attributs d'un très beau produit audiovisuel. La salle du Konzerthaus de Berlin, un peu dans le style du Musikvereissaal de Vienne, sonne beaucoup moins bien que le Musikvereissaal, mais la prise de son est assez astucieusement faite pour qu'on entende beaucoup mieux devant sa télé que dans la salle (très beau DTS en plus). Pour couronner le tout, les caméra jouissent d'une belle marge de manœuvre, illustrée par un montage fluide (malgré un excès de travellings), sur une scène idéalement éclairée.
L'Orchestre de chambre CPE Bach, l'instrument de Hartmut Haenchen, depuis ses débuts en Allemagne de l'Est, joue debout. Alors que j'ai eu récemment des expériences cruelles, dans Mozart, avec Hartmut Haenchen en tant que chef invité, j'avoue qu'à la tête de son propre orchestre et dans un programme visiblement bien préparé, les choses vont fort bien. Pour l'orchestre, le fait d'être debout n'est pas anecdotique : il amène les musiciens à ne jamais pouvoir relâcher leur attention et donc à une mobilisation et une présence très bénéfiques à la musique.
Après un tour de chauffe dans le Divertimento, le 20e Concerto nous présente un orchestre attentionné, supportant un Stephan Vladar dont le jeu s'est densifié et concentré. Son approche du Concerto en ré mineur est très juste et franche avec, en plus, des cadences hardies et réussies. Les équilibres et les tempos sont justes dans la Symphonie Jupiter et même les effets de decrescendo-crescendo, affectionnées par Haenchen, tombent bien, d'autant que le chef n'en abuse pas. À cela s'ajoutent des effectifs parfaitement choisis et le ton très juste de l'Andante cantabile.
Décidément, alors qu'il y avait tout lieu d'aborder un tel produit avec scepticisme, il faut reconnaître que nous sommes en face d'un DVD techniquement parfait et musicalement très intègre, qui peut intéresser les amateurs de musique symphonique en vidéo.

Christophe Huss
www.naxos.com, 28. April 2006
An All-Mozart Programme conducted by Hartmut Haenchen
- In the present performance, Haenchen and a reduced ensemble succeed in bringing to life the music's manifold characteristics through the translucency of the part-writing. Whether light-heartedness, songlike lyricism, drama or inspired polyphonic writing: everything breathes the spirit of Mozart
- Time and again, critics have praised the orchestra's stylistic assurance, transparent textures and technical precision
- Hartmut Haenchen is a man of considerable gravitas, now in his sixties this is an artist to be rediscovered, a highly dedicated artist with a breadth of experience who exudes warmth and charm
- Stefan Vladar's extraordinarily sensitive touch and stylistic assurance make him an ideal partner for Haenchen and his orchestra
- Vladar was only twenty when, as the youngest of 140 participants, he won the International Beethoven Piano Competition in Vienna
- Brand new recording - state-of-the-art quality
de Volkskrant, 22. Oktober 1990
(...) das faszinierendste war, wie Hartmut Haenchen die so großen Gegensätze dieses Programmes unter einen Nenner zu bringen wußte. Seine Qualitäten als Mozart-Interpret hat er inzwischen voll bewiesen. Aber aus seinen Interpretationen von Webern und Schönberg spricht das gleiche Fingerspitzengefühl für Details, die gleiche Aufmerksamkeit für Klangraffinement und fließende Konturen und die gleiche Liebe. Der Tag, daß Haenchen in das Niederländische Musikleben eintrat liegt nun vier Jahre hinter uns. Es wird stets deutlicher, daß das ein glücklicher Tag war.