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www.resmusica.com, 17. August 2017
..."Alléché par la très instructive participation au programme de Hartmut Haenchen et sa mise au point d’une nouvelle édition de la partition d’orchestre au plus près des sources, on se réjouissait d’entendre, après Bruxelles, l’état des lieux de son Parsifal. Le chant du cygne Wagner est aussi une fascinante interrogation sur la durée (« Ici le Temps et l’Espace ne font qu’un ») : entre le plus rapide (Boulez : 3h38) et le plus lent (Toscanini : 4h48), Haenchen visait le 3h54 de Strauss ( à même, dit-il, de combiner une manière d’idéal entre « réflexion » et « action « )."...
Jean-Luc Clairet
Ganze Rezension
(Die Rezension der musikalischen Leistung betrifft Marek Janowski für seine kurzfristige Übernahme der Vorstellung am 5. August 2017)
www.resmusica.com, 05. September 2016
..."On reconnaîtra à Hartmut Haenchen le mérite d’avoir sauvé une production, même si sa direction attentive et précise ne dépasse pas sa précédente prestation, captée lors des représentations de 2011 à la Monnaie. Le geste est prudent et sans une once d’originalité qui viendrait étoffer une conduite harmonique qui tombe sans faux pli. Haenchen est envisagé pour diriger les représentations 2017, avec l’éclatant Andreas Schager en remplacement de Klaus-Florian Vogt, ce qui ne manquera pas d’occasionner une inflexion notable dans le caractère et la couleur de ce Parsifal de répertoire."...
David Verdier
Ganze Rezension
www.resmusica.com, 10. Januar 2014
PARSIFAL DE CASTELLUCCI, UNE NOUVELLE PORTE À LA MISE EN SCÈNE

... A la tête de l’Orchestre symphonique et des Choeurs de la Monnaie, et en totale symbiose avec la haute teneur poétique du monde de Castellucci, Hartmut Haenchen a voulu se détacher des concours de lenteur dont le XXème siècle a affublé la partition (rappelons que l’opus ultime de Wagner est un opéra qui peut subir le grand écart horaire d’une quasi-heure !) et revenir aux intentions du compositeur: il déroule ainsi un Parsifal plutôt allant avec ses quatre heures d’horloge.

Dans le livret riche de belles photos-couleurs et de textes éclairants, l’on croit volontiers, comme on nous l’apprend, que l’élaboration de ce spectacle fut un moment « d’une rare intensité » qui fera date dans l’Histoire de la Monnaie. ...
Jean-Luc Clairet
www.resmusica.com, 05. März 2008
www.resmusica.com5.3.2008
Musicalement et scénographiquement très réussie, cette production va incontestablement faire date.
Le choix des tempi de Hartmut Haenchen exalte le caractère binaire de l’œuvre. Cette union de la lenteur et de la rapidité, où les nombreuses pauses chronométrées deviennent l’élément interprétatif décisif pour cette musique qui semble respirer dans l’oxygène du silence. L’orchestre est le personnage supplémentaire qui n’accompagne ni le drame ni les chanteurs : il est l’action, l’affirme, se transforme, évolue en même temps que les protagonistes.
Francesca Guerrassio