Opern

Opernwelt, 01. Mai 2017
"...Denn sobald dieser Forschergeist den Taktstock führt, sobald er die hart erarbeiteten Erkenntnisse in Klang transformiert, hat man alle Philologie, alle Treuebekenntnisse zu Schöpferabsichten und «authentischer» Werkgestalt im Nu vergessen. Mitgerissen von einer musikantischen Wucht, die so triftig durchdacht ist, dass man ihr den langen Anlauf, die Anstrengung nicht anmerkt. Der Effekt: eine wie aus dem Augenblick gewonnene, natürliche Verausgabung, als glühe die Hitze des Hasses, der Rache, tödlicher Affekte zum ersten Mal. Jedes Wort, das Elena Pankratova, die atemraubende Elektra, ihrer taumelnden Mutter Klytämnestra (klirrend außer sich: Lioba Braun) ins Gesicht speit, ist zu verstehen, zittert, tänzelt, bebt, brennt sich ein mit elementarer Gewalt. Dabei gerät kein einziger Ton zum Ausrufezeichen, kein Ausbruch zum bloßen vokalen Kraftakt. Auch darauf hat Hartmut Haenchen penibel geachtet, ist sofort bei den Solisten (und den aus dem Off singenden Choristen), wenn jemand im strudelnden Strom unterzugehen droht...."
Albrecht Thiemann
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www.opusklassiek.nl, 30. April 2017
"...Dat Haenchen constant naar orkestrale details blijft zoeken, is welbekend, maar toch overtrof het orkestspel al mijn verwachtingen. Zittend op een van de balkons had ik zelfs moeite mij op het toneelgebeuren te concentreren omdat mijn ogen voortdurend getrokken werden naar een orkest dat het ene juweeltje na het andere ten gehore bracht. Dat Lyon een goed orkest heeft, wist ik al wel, maar niet dat het zó goed kon zijn! Muzikaal was het in ieder geval de fascinerendste ervaring die ik mij van Elektra kan herinneren..."
Paul Korenhof
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http://teatro.persinsala.it, 21. April 2017
"...Un double chef-d’œuvre qui a pris vie sous la baguette d’un très fin connaisseur du romantisme allemand: Hartmut Haenchen...."
Fabrizio Migliorati
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Junge Welt, 07. April 2017
Noch immer Avantgarde
Olaf Brühl
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Le Dauphiné, 07. April 2017
„...Mais c’est surtout de cette musique á couper le souffle que vient l’émotion d’autant que le chef allemand Hartmut Haenchen obtient de l’orchestre un niveau d’excellence rarement atteint...“
Jean Reverdy
www.telerama.fr, 31. März 2017
"...et même son directeur musical d'origine, Hartmut Haenchen, à l’origine de deux décisions cruciales: placer l’orchestre sur scène (la fosse dresdoise étant trop petite pour contenir plus d’une centaine d’instrumentistes), et construire une tour pour y percher les chanteurs...." Enfin, la présence de l'orchestre sur le plateau en fait à la fois un personnage supplémentaire, et le moteur de la tragédie. Hartmut Haenchen l'a superbement dirigé, retenant la violence straussienne sans l’édulcorer, privilégiant l'hédonisme sonore, tout en maintenant un équilibre aussi périlleux qu’indispensable entre les instrumentistes, les chanteurs et l'invisible chœur...."
Sophie Bourdais
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telerama, 31. März 2017
„...Hartmut Haenchen l'a superbement dirigé, retenant la violence straussienne sans l’édulcorer, privilégiant l'hédonisme sonore, tout en maintenant un équilibre aussi périlleux qu’indispensable entre les instrumentistes, les chanteurs et l'invisible chœur....“
Sophie Bourdais
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Radio Canut, 31. März 2017
Elektr(iomph)a(le) à l’opéra de Lyon !
"...Quelle Elektra à l’Opéra ! – l’oeuvre de Strauss (1909) en entier, la musique de l’orchestre sous la direction d’Hartmut Haenchen et aussi, bien entendu, la soprano Elena Pankratova! La mise en scène de Ruth Berghaus...- et c’est absolument génial! Voir les harpes et le premier violon jouer, entendre encore mieux les trompettes sonner, quel plaisir! Voyez ou courez à la dernière, le samedi 1er avril à 20h (ce n’est pas une blague ! c’est au contraire une chance formidable pour voir un spectacle mémorable !)..."
Ganze Rezension
www.larevueduspectacle.fr, 30. März 2017
"...chef, orchestre et équipe artistique, nous offrent une "Elektra" de très haut lignage, comme nous n'en reverrons peut-être plus. ..."
"...D'abord parce que la volonté de placer l'énorme orchestre straussien sur scène (pour cause de fosse trop petite à sa création) constitue un régal sans égal alors que l'orchestre de l'Opéra de Lyon atteint des sommets sous la baguette de H. Haenchen - chef impavide de soixante quatorze ans enchaînant sans fatigue apparente les deux spectacles..."
Christine Ducq
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Der neue Merker, 29. März 2017
"...Hartmut Haenchen, der 1986 die Premiere dieser Produktion an der Semperoper kurz vor seiner Übersiedlung in den Westen noch geleitet hatte, konnte nun für diese Neueinstudierung in Lyon gewonnen werden. Und so wogt und wuchtet der Orchesterklang gewaltig von der Bühne in den Zuschauerraum. Er lässt die Partitur in allen Facetten lebendig werden und gibt dem Sog, den diese Musik ausübt, freien Lauf...."
Ganze Rezension
il giornale della musica, 28. März 2017
"...La direzione di Hartmut Haenchen, che era sul podio anche alla prima di Dresda del 1983, non è esasperata, non tende all'espressionismo - la data di composizione, 1908, lo giustificherebbe - ma è inesorabile, dura e aspra quanto la regia. L'orchestra della casa risponde ottimamente...."
Mauro Mariani
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www.classiquenews.com, 28. März 2017
"...La lecture d’Hartmut Haenchen, qui avait déjà dirigé cette production à sa création en 1986, à la tête de l’Orchestre de l’Opéra de Lyon, est d’une redoutable précision et d’une impeccable lisibilité. Le dispositif particulier des musiciens sur scène ne trouble jamais l’équilibre avec les voix et c’est une gageure que le chef, ainsi que les chœurs, comme toujours admirablement préparés par Philipp White, remportent haut la main. Une soirée vraiment mémorable..."
Jean-François Lattarico
Ganze Rezension
www.heteroclite.org, 27. März 2017
Avec «Elektra», l’Orchestre de l’Opéra de Lyon électrise la scène
"...Sous la direction du chef Hartmut Haenchen, l’Orchestre de l’Opéra de Lyon donne sans nul doute une de ses meilleures performances. Tour à tour agressif, lyrique, raffiné ou brutal, il incarne magistralement toutes les passions qui circulent dans cet opéra..."
Yannick Mur
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WDR, 26. März 2017
"...Deswegen hat Hartmut Haenchen, der schon damals in Dresden wie jetzt wieder in Lyon der Dirigent war, den Vorschlag gemacht, das Orchester auf die Bühne zu setzen...."
"...Genauso wichtig ist der musikalische Effekt. Das Orchester spielt wie ein Symphonieorchester. Es kommt kein rauschhafter Klang aus dem Graben, sondern die musikalischen Partikel liegen offen..."
Richard Lorber
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Radio Vaticana, 25. März 2017
"...con l'orchestra direttamente sul palcoscenico diretta da Hartmut Haenchen, si è rivelata ancora di rara intensità emotiva, spettacolo splendido.
Luca Pellegrini
Ganze Rezension und Hörfassung
L’Humanité, 24. März 2017
"...De ce fait, le chef d’orchestre s’avère plus que jamais maître des lieux, comme le montre le choix judicieux d’Hartmut Haenchen, grand spécialiste du répertoire germanique qui conduit d’une magistrale sûreté de main un Orchestre national de Lyon transcendé. Dans cet environnement, les chanteurs trouvent un terrain favorable, ...
Un des points forts de la programmation lyonnaise tient dans la présence d’un chef d’orchestre en mesure d’assurer simultanément la direction de deux œuvres mythiques du répertoire avec Richard Strauss et Wagner, d’autant que les metteurs en scène, Heiner Müller comme Ruth Berghaus, ont en commun une proximité de styles...."
Alain Bœuf
Ganze Rezension
http://vlaamswagnergenootschap.blogspot.fr, 24. März 2017
"...Wat Hartmut Haenchen en de leden van het orkest presteerden met hun gezamelijke no-nonsense aanpak was zondermeer grandioos. Hier werd niet getalmd. Haenchen klaarde de klus in 95 minuten. 95 minuten lang houdt hij je op het puntje van je stoel en spit daarmee een weelde aan details op. De extreme gewelddadigheid van de partituur giet hij in granieten akkoorden maar ook de speelse componist van Der Rosenkavalier met zijn decadente walsen krijgt hier alle ruimte. Zijn energieke en geëngageerde dirigeerstijl slorpte hem zodanig op dat hij meer dan 10 seconden nodig had om te bekomen..."
Jos Hermans
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Frankfurter Allgemeine Zeitung, 24. März 2017
"...Damals war es der dreiundvierzigjährige, von der DDR- Obrigkeit geschurigelte Dresdner Dirigent Haenchen gewesen, der die Premiere geleitet hatte, zwei Tage bevor er nach Amsterdam ins künstlerische Exil ging. Haenchen war es auch gewesen, der gemeinsam mit Berghaus und ihrem Bühnenbildner Schaal die Idee entwickelte, das „Elektra“-Orchester mit seinen 115 Musikern komplett auf die Bühne zu heben, als ein gewaltiges, instrumentales Theaterstück. Weshalb das Bühnenbild, dieser legendäre Sprungturm von Mykene, oft kopiert, nie erreicht, aus der Mitte dieser gleißenden, tobenden, flehentlich sehnsüchtig Liebeswalzer tanzenden Banda herauswächst: ein böser Turm, eine faschistoide Herrschaftsarchitektur. Hinter jedem offenen Durchgang, jeder Ecke lauert tödliche Gefahr, eine verräterische Dienstmagd, eine mörderische Mutter. Dieses Bild ist eine Wucht. Das Orchester musiziert unter Haenchen glutvoll, doch so flüssig, leicht und durchsichtig, so elegant und sprechend, dass jedes Wort, das die Sänger singen, allüberall verstanden wird. Ein Glanz geht von alledem aus..."
Eleonore Büning
Ganze Rezension
www.concertclassic.com, 24. März 2017
"...Sous la direction prudente de Hartmut Haenchen, l’orchestre de l’Opéra de Lyon – dont 40 supplémentaires pour réunir l’effectif pléthorique requis – fait la preuve de son grand talent, de la qualité de sa pâte sonore et se montre sous son meilleur jour dans les passages au lyrisme le plus fluide et chantant. Cramponné à sa partition toute la première partie de l’œuvre, le chef ne bride pas le volume sonore mais n’en libère pas toute la puissance expressive, ses extrémités spasmodiques ou suaves, explorant une voix moyenne et contenue entre déferlement marmoréen et clarté analytique. Pourtant la ressource est grande et enfin, à partir de l’arrivée d’Oreste, l’orchestre exulte tout à fait, jusqu’au bout, dans de magnifiques stridences acérées à l’unisson de cette production implacable.
Philippe Carbonnel
Ganze Rezension
www.resmusica.com, 23. März 2017
"...On a toujours très peur de la violence du choc du premier accord d‘Elektra. Pour ce retour de l’onde hurlante à Lyon, l’angoisse se voit renforcer lorsqu’on découvre que l’Orchestre de l’Opéra de Lyon sera sur le plateau ! Cet aspect-phare de la production, né d’une contrainte (une fosse de Dresde trop exiguë pour la bonne centaine de musiciens requis pour la « musique de fées » : mais au fait comment y fit-on à la création de 1909 ? ) est très habilement ménagé par Hartmut Haenchen (déjà chef de la Première de cette production en 1986 !). Le début rassure et permet de conduire un immense crescendo qui, hormis le brouillon orchestral précédant l’entrée de Clytemnestre (que Böhm réussissait si bien), laisse la salle pantois (qui a osé tousser sur le Ich de Ich hab ihm das Beil nicht geben können ?)..."
Jean-Luc Clairet
Ganze Rezension
Die Zeit, 23. März 2017
"...Hartmut Haenchen am Pult wiederum überzeugt bei Strauss..."
Christine Lemke-Matwey
Ganze Rezension
Neue Zürcher Zeitung, 23. März 2017
"...Musikalisch kann man bei der Lyoner Aufführung, nebenbei bemerkt, mit Elena Pankratova die führende Elektra-Interpretin der nächsten Jahre erleben – und mit Hartmut Haenchen einen Dirigenten, der Straussens utopische Forderung, man möge diese monströse Partitur behandeln wie Elfenmusik von Mendelssohn, mit einer nie gehörten Konsequenz und entsprechend sängerfreundlich umsetzt...."
Christian Wildhagen
Ganze Rezension
http://un-culte-d-art.overblog.com/, 23. März 2017
"...La présence de l’orchestre sur scène effraie dans un premier temps; l’orchestre couvrira-t-il les voix? C’est évidemment mal connaître Hartmut Haenchen à la direction à la fois vigoureuse et retenue. Les cent musiciens et leur chef finissent par se fondre dans le décor et la question du sens des musiciens sur scène finit par s’estomper pour revenir pus tard...."
Théodore Charles
Ganze Rezension
www.concertclassic.com, 23. März 2017
"...Sous la direction prudente de Hartmut Haenchen, l’orchestre de l’Opéra de Lyon... fait la preuve de son grand talent, de la qualité de sa pâte sonore et se montre sous son meilleur jour dans les passages au lyrisme le plus fluide et chantant. Cramponné à sa partition toute la première partie de l’œuvre, le chef ne bride pas le volume sonore mais n’en libère pas toute la puissance expressive, ses extrémités spasmodiques ou suaves, explorant une voix moyenne et contenue entre déferlement marmoréen et clarté analytique. Pourtant la ressource est grande et enfin, à partir de l’arrivée d’Oreste, l’orchestre exulte tout à fait, jusqu’au bout, dans de magnifiques stridences acérées à l’unisson de cette production implacable...."
Philippe Carbonnel
Ganze Rezension
Dresdner Neueste Nachrichten, 22. März 2017
Ruth Berghaus’ „Elektra“-Inszenierung von 1986 wird beim Festival Mémoires gefeiert
"...Am Pult in Lyon, wie damals in Dresden, Hartmut Haenchen, ganz sicher kein Anwalt konservierender Erinnerungen, der seit langem daran arbeitete, diese Aufführung in aktuelle Bezüge zu stellen. Das gelingt ihm grandios. Da ist diese packende musikalische Dynamik in der Dramaturgie der antiken Tragödie. Da sind aber auch jene Momente der Zwischentöne, des Innehaltens, wenn unter seiner Leitung die Musik diese einsamen Menschen umhüllt wie ein schützender Mantel. Es kommt ja darauf an, diese das Werk durchziehenden Momente lyrischer Sehnsucht hörbar zu machen in der Partitur für über hundert Musiker...."
Boris Gruhl
www.musik-in-dresden.de, 22. März 2017
"...Der Dirigent ist ganz sicher kein Anwalt konservierender Erinnerungen. Die Aktualisierung der Musik gelingt ihm grandios. Da ist diese packende musikalische Dynamik des unaufhaltsamen Unglücks in der Dramaturgie der antiken Tragödie. Da sind aber auch jene Momente der Zwischentöne, des Innehaltens, wenn unter seiner Leitung die Musik diese einsamen Menschen umhüllt wie ein schützender Mantel. Es kommt ja darauf an, sie hörbar zu machen in der Korrespondenz zu allen Klangkaskaden dieser Partitur für über 100 Musiker, diese das Werk durchziehenden Momente lyrischer Sehnsucht...."
Boris Gruhl
Ganze Rezension
http://operalounge.de, 22. März 2017
Hartmut Haenchen, der schon die Dresdner Première dirigiert hat, weiß mit der besonderen Akustik umzugehen – in den rein instrumentalen Passagen wird da schon mal (fast schon befreit) aufgedreht. Er entfaltet mit dem präzisen und farbenreichen Hausorchester keinen üppigen Klangrausch, sondern ein fast hartes, transparentes, nicht streicherdominiertes Klangbild (eine Art Kammermusik in Riesenbesetzung), das die Partitur manchmal in die Nähe des Sacre du printemps bringt – was ja keineswegs falsch ist. Schneidend geht auch im mezzoforte… Die Sogwirkung des Stücks kommt dabei aber fabelhaft zum Tragen, die Anspannungsbögen gehen packend ineinander über, Dynamik und Tempo wird virtuos und mit sorgfältigen Wechseln variiert.
Geerd Heinsen
Ganze Rezension
www.opera-online.com, 21. März 2017
"...Côté fosse, la direction musicale du grand chef allemand Hartmut Haenchen privilégie la chaleur et le lyrisme, sans perdre de vue l’intensité et le pouvoir dévastateur des paroxysmes orchestraux. La texture instrumentale ne sonne jamais trop épaisse, et les tableaux s’enchaînent sans cassure dans une progression d’une logique implacable, soutenue par un Orchestre de l’Opéra de Lyon à la hauteur de l’enjeu.
Emmanuel Andrieu
Ganze Rezension
www.olyrix.com, 21. März 2017
​Sublime et puissante Elektra de Richard Strauss à l’Opéra de Lyon
"...une sublime et intense interprétation."
"...Si ce plateau vocal collabore si bien avec l’orchestre, en véritable égal –tant ami qu’adversaire–, c’est grâce à la précision du travail de préparation et de direction du chef Harmut Haenchen. C’est ainsi que l’Orchestre de l’Opéra de Lyon, renforcé par des élèves du Conservatoire supérieur de Lyon, est capable, dès le tout début de l’œuvre et jusqu’à l’éclatant accord final, de couleurs sublimes, d’une palette de nuances diverses absolument incroyable. La puissance et la violence de la partition de Strauss, mais aussi ses parties plus intimes, en effectif restreint (formation de quatuor ou en solo), ont trouvé d’excellents interprètes. Souvent, notre regard redescend devant soi pour apprécier tout simplement la musique. Plus particulièrement, si la danse finale d’Électre manquait sans doute dans la mise en scène, c’est bien à l’orchestre qu’elle était : il est sans doute impossible de ne pas laisser son regard vivre cette terrible valse qui est juste devant soi, interprétée par l’excellent et impressionnant ensemble symphonique."
Emmanuel Deroeux
Ganze Rezension
http://wanderersite.com, 21. März 2017
"...Des brassées de lauriers en revanche pour la direction d'Hartmut Haenchen. Transfiguré par ce geste solliciteur et bienveillant, l'orchestre de l'Opéra de Lyon répond de belle manière au double enjeu de la partition et d'une présence en scène d'un bout à l'autre de la soirée. Le détail de la pâte musicale est perceptible jusque dans ses moindres détails et c'est un éblouissement insoupçonné qui jaillit de cette lecture sans effets gratuits ni narcissisme. Impeccable de drapé et de carrure, l'orchestre parle un Strauss intelligible et subtil, à mille lieues des concours de décibels et des élans faciles.
David Verdier
Ganze Rezension
Salzburger Nachrichten, 21. März 2017
"...Und noch ein wichtiger Baustein war bei dieser exquisiten Trilogie der Erinnerung: Hartmut Haenchen dirigierte schon in der Semperoper diese "Elektra", und nun in Lyon zusätzlich Wagners "Tristan". Eine großartige Leistung, die auch das Orchester zu Höchstleistungen anspornte....Hartmut Haenchen kontrollierte die ekstatischen Strauss-Klänge gekonnt..."
Ernst P. Strobl
Ganze Rezension
Die Presse, 20. März 2017
"...Hartmut Haenchen sorgt an der Spitze des riesigen, ebenfalls auf der Bühne befindlichen Orchesters mit der exzellenten Sängerschar für 100 Minuten pausenlose Hochleistungsemotionen."
Robert Quitta
Ganze Rezension
Le Monde, 20. März 2017
"...La direction de Hartmut Haenchen se place dans la lignée des Böhm, des Barenboim, des Abbado, nous sommes à un très haut niveau, fait de rigueur et de simplicité : on joue les notes, des notes qui se suffisent à elles-mêmes et qui ne sont pas surjouées: apparaît alors l’extraordinaire construction de la composition straussienne, sa subtilité, ses moments retenus, son lyrisme, son extrême raffinement : et l’orchestre de l’Opéra de Lyon a été mené au sommet par ce chef à la rigueur bien connue et à la disponibilité infinie envers les musiciens. Et on voyait le chef, au geste épuré, mobile mais pas trop, et en tous cas jamais spectaculaire, qui était l’autre personnage de l’œuvre, parce que la mise en scène de Berghaus fait de l’orchestre un personnage, un ensemble d’acteurs dans un dispositif de théâtre sur le théâtre, dans un dialogue visible avec les chanteurs, dont les modulations épousent celles de l’orchestre, qui jamais ne les couvre, dans un dispositif où, sur scène, chacun doit veiller à contrôler le volume. Les chanteurs la plupart du temps perchés sur le décor-plongeoir de Hans Dieter Schaal devaient à la fois jeter un œil sur le chef, plus bas, chanter vers la salle, et jouer dans un espace de quelques mètres carrés.
On aurait pu croire que le volume de l’orchestre aurait couvert et tout emporté comme un tsunami sonore : il n’en est rien et ce n’est pas là la moindre surprise que de voir l’énorme phalange réussir à maîtriser les volumes : on sait que c’est l’impossibilité de mettre tout l’orchestre en fosse à Dresde qui est à l’origine du dispositif scénique, et que sa reprise à Lyon a été suggérée par Hartmut Haenchen parce que la fosse de Lyon ne peut accueillir non plus Elektra en fosse. Le chef réussit à jouer sur les contrastes sonores, et sur le contrôle du son jusqu’au presque rien et à l’ineffable en ne faisant que ce qui est écrit, sans jamais chercher l’effet. L’orchestre de l’Opéra de Lyon dans cette production n’a rien à envier à d’autres phalanges plus prestigieuses, ou médiatiquement plus favorisées. C’est un travail de joaillerie époustouflante qu’a effectué Hartmut Haenchen, et en même temps un travail d’une rare « objectivité », quelque chose de la Neue Sachlichkeit de la fin des années vingt (encore les années Brecht), une entreprise qui projette l’œuvre de Strauss dans son futur et puisque Haenchen lui-même déclare qu’Elektra est l’irruption e Strauss dans la musique contemporaine: nous sommes aux antipodes d’une direction narcissique, qui ferait du son pour le son, qui nous montrerait le chef au miroir de son ego. Il y a là les notes, dans leur sécheresse et jamais sèches, prodigieusement tendues, et il y a là volonté de ne rien « surfaire », et tout aboutit à une multiplication de la tension, un peu comme le chef Hermann Scherchen mettait les salles à genoux par un Boléro de Ravel métronomique et sans autre effet que l’exécution des notes dans leur agencement sans jamais accélérer les tempi ou le volume. Haenchen impose une Elektra autosuffisante, dans un dispositif scénique où les musiciens deviennent des profils d’une œuvre et non des outils pour l’œuvre...."
"...Comme on le voit, comme sur ce plongeoir il y a plusieurs étages et plusieurs niveaux, il y a plusieurs éléments qui s’imbriquent. De la libération mortifère d’Elektra à une libération aux contours incertains, qu’on attend et qu’on ne voit pas venir.
J’ai d’abord voulu évoquer la performance époustouflante de l’orchestre, puis la mise en scène, parce que l’orchestre en scène devient le foyer sur lequel se concentrent les regards et le fonctionnement du spectacle : ce spectacle prodigieux exige une direction aussi austère que le dispositif scénique, sans volutes, une direction qui sans jamais être plate ou sans âme, vibre de la seule force d’une musique déchainée qui quasiment fait naître ou surgir le drame sans jamais seulement l’accompagner. Tel est le travail de Haenchen."
Ganze Rezension
Bayerischer Rundfunk, 20. März 2017
"...vom damaligen Dirigenten Hartmut Haenchen nun wiederum auch musikalisch mit enormen Spannungshöhepunkten aufgeladen. Zweifellos das Highlight der drei Retro-Opern dieses Festivalwochenendes in Lyon."
Robert Jungwirth
Ganze Rezension auch als Hörfassung
https://bachtrack.com, 20. März 2017
Vertigineuse Elektra à l'Opéra de Lyon
"...Ainsi disposé au centre de l’action, l’orchestre de l’Opéra de Lyon subjugue de bout en bout par une prestation magistrale qui retranscrit toute la force et la violence de cette incroyable partition. La direction musicale d’Hartmut Haenchen, aussi vive que violente, colle à la lettre au drame et permet à l’orchestre de culminer lors de l’incroyable explosion du final. Les différentes situations dramatiques du livret sont ainsi totalement investies permettant aux spectateurs d’apprécier les valses décadentes, l’évanescence plus romantique, mais aussi l’immense force de cette musique...."
"...Au public, il ne reste qu’à prendre une grande inspiration avant le grand saut: 1h30 de chute libre aussi violente que jubilatoire!"
Sebastien Herbecq
Ganze Rezension
www.forumopera.com, 20. März 2017
"... Reconnaissons donc, en premier lieu, l'admirable qualité d'exécution de l'Orchestre de l'Opéra de Lyon, dirigé par Hartmut Haenchen. Puissant, révolté, il emporte l'auditeur vers des sommets d'exaltation inouïs. Toujours lisible, capable de phrasés souples et de couleurs variées, il émaille le drame d'une remarquable palette de nuances. La direction vigoureuse, souple et alerte du chef allemand est telle que les cent musiciens ainsi affairés ne sont jamais à l'étroit dans cet ample discours orchestral qui révèle le talent de chacun...."
Jonathan Parisi
Ganze Rezension
http://m.famigliacristiana.it, 19. März 2017
"... Stupefacente ed emozionante, da trattenere il fiato dall’ inizio alla fine, l’ Elektra, in cui l’ azione si svolge tutta sui diversi piani di una struttura verticale, mentre l’ enorme orchestra concepita da Richard Strauss per l’ esecuzione dell’ opera viene portata sul palcoscenico. Sul podio, per Wagner e Strauss, Hartmut Haenchen, 73 anni, ottimo direttore di solida e affidabile scuola tedesca giustamente acclamato dal pubblico lionese...."
Roberto Zichittella
Ganze Rezension
Oper! Das Magazin, 18. März 2017
"...Hartmut Haenchen dirigiert die Partitur schlank, doch zupackend und detailgesättigt...." Ulrich Ruhnke
http://www.oper-magazin.de/leseproben/festival-memoires/
www.concertonet.com, 18. März 2017
Electrisant

"...Car la configuration faisait de l’orchestre, grande originalité de cette mise en scène, un protagoniste majeur du drame. Hartmut Haenchen, son chef dès la première à Dresde, a empoigné cette musique avec un sens théâtral magnifique, jamais dans l’excès et le formidable Orchestre de l’Opéra de Lyon a rendu justice à toutes les audaces de cette ébouriffante partition...."
Olivier Brunel
Ganze Rezension
Mitteldeutscher Rundfunk, 18. März 2017
"...packende musikalische Dynamik..."
Boris Gruhl
Ganze Rezension als Hörfassung
https://mobile.twitter.com/BlogWanderer, 17. März 2017
"Une direction exceptionnelle à ne manquer sous aucun prétexte ni Elektra ni Tristan"
"Elektra totalement bluffante Pankratova Haenchen fantastiques BERGHAUS encore 33 ans après: phénoménale. Stupéfiant ‪operadelyon
www.forumopera.com, 17. März 2017
"...Reconnaissons donc, en premier lieu, l'admirable qualité d'exécution de l'Orchestre de l'Opéra de Lyon, dirigé par Hartmut Haenchen. Puissant, révolté, il emporte l'auditeur vers des sommets d'exaltation inouïs. Toujours lisible, capable de phrasés souples et de couleurs variées, il émaille le drame d'une remarquable palette de nuances. La direction vigoureuse, souple et alerte du chef allemand est telle que les cent musiciens ainsi affairés ne sont jamais à l'étroit dans cet ample discours orchestral qui révèle le talent de chacun...."
Jonathan Parisi
Ganze Rezension
www.operaactual.com, 17. März 2017
"...Todos los solistas merecerían ser citados en su contribución a este gran momento musical, como lo merece el placer de volver a encontrar a ese director maravilloso que es Hartmut Haenchen, presente en estas representaciones desde su origen...."
Teresa Llacuna
Ganze Rezension
www.operaactual.com, 17. März 2017
"...Todos los solistas merecerían ser citados en su contribución a este gran momento musical, como lo merece el placer de volver a encontrar a ese director maravilloso que es Hartmut Haenchen, presente en estas representaciones desde su origen....*
Teresa Llacuna
Ganze Rezension
https://twitter.com/jiparisi, 17. März 2017
"Un orchestre magistral @operadelyon, rarement Strauss aura été si bien servi !"
Le Commercial du Gard, 09. Juni 2010
Pour les spectateurs dont je suis, la plus importante surprise fut la venue du chef d’orchestre originaire de Saxe, Hartmut Haenchen. Car sans aucun doute il nous offert la partition comme Strauss lui-même n’aurait osé l’espérer. Comment expliquer ce prodige ?
Les musiciens ont répondu comme autant de chevaux d’un attelage antique, ou comme autant de marin sur une caravelle au cœur des 40° rugissant. Nous entendîmes chacun des instrumentistes et tous ensemble. Les thèmes et les passages déployés, le mélodies éthérées ou les contrepoints vocaux, tout prenait place comme par enchantement dans un fracas en apparence et parfois démentiel. Alors que le maitre à bord se jouait des houles et des vagues de hauteurs vertigineuses, comme rivé en un merveilleux équilibre sur le gouvernail. Quelle partition ! Mais quelle direction d’orchestre. Depuis Karajan je n’ai jamais entendu une partition portée à son point d’incandescence comme ce soir là !
Lorsque la dernière mesure s’acheva, nous sommes demeurés sidérés….C’était fini !
Elektra morte, affalée pantelante sur le linceul de pierre d’Agamemnon, allait peut être s’effacer comme un beau souvenir. Mais cette partition donnée avec tant de suffocante maitrise et autant d’ardeur enflammée et pourtant si magnifiquement tenues, cela nous bouleversa de regret de l’entendre s’éteindre à jamais.
J’eus quant à moi la sensation d’entendre cette musique pour la première et la dernière fois.
La salle a véritablement explosé en applaudissements et j’espère véritablement que nous retrouverons Hartmut Haenchen
en d’autres circonstances.
Amalthée
Opéra Magazine, 01. Juni 2010
D’une précision et d’une efficacité impressionnantes, Hartmut Haenchen ménage ses chanteurs et retient quand il faut son superbe orchestre, sans parvenir complètement à faire oublier les pesanteurs de la scène.
Francois Lehel
La Lettre du Musicien, 01. Juni 2010
Cependant, le très efficace Hartmut Haenchen, invité pour l’occasion, a su donner un souffle dramatique à l’Orchestre national du Capitole, obtenant des couleurs saisissantes, passant aisément du lugubre à l’enchantement, avec une sonorité toujours très généreuse.
Elsa Fottorino
www.anaclase.com, 19. Mai 2010
Mais les plus grand bonheur et triomphe de la soirée viendront cependant de la baguette miraculeuse de Hartmut Haenchen et de la non moins extraordinaire phalange qu'est l'Orchestre national du capitole de Toulouse. Digne de tous les dithyrambes, l'ancien directeur musical de l'Opéra d'Amsterdam, qui nous avait déjà ravis dans ses récentes directions de Salome et de Wozzeck à Paris, sut procurer à l'audience une jouissance musicale de tous les instants, au travers d'une partition d'une richesse et d'une luxuriance peut-être à nulle autre pareil dans l'histoire de l'opéra.
Ainsi la force quasi tellurique des premiers accords cloue-t-elle le specta-teur à son siège pour ne plus lui laisser le moindre répit pendant les deux heures qui suivent, jusqu'au paroxysme cataclysmique final. La rigueur de la gestique du chef, l'incroyable variété de couleurs obtenue de l'orchestre (qui se fait tour à tour haletant, menaçant, percutant, passionné, etc.), la somptuosité de la pâte orchestrale, tout cela atteint simplement le sublime.
Bref, du grand art !
Emmanuel Andrieu
www.utmisol.fr, 10. Mai 2010
La direction de Hartmut Haenchen entraîne l’orchestre, au mieux de sa forme, dans un jeu passionné. Roulements, grondements, vagues musicales nous submergent, contribuant à créer une atmosphère de folie, d’excès, de délires.
Danielle Anex-Cabanis
La Depeche du Midi, 05. Mai 2010
C'est cependant l'Orchestre du Capitole qui rallie ici tous les suffrages sous la baguette d'Harmut Haenchen. Sans chercher à atténuer la violence de la partition, le chef allemand réussit à clarifier le discours et à faire entendre les couleurs des différents pupitres qui composent l'imposante masse orchestrale. Portant certains tuttis jusqu'à incandescence, Hartmut Haenchen maintient avec force jusqu'au bout l'implacable progression dramatique du drame. Du grand art.
À tête d'un Orchestre National du Capitole virtuose de 110 musiciens, le chef allemand Harmut Haenchen est le grand triomphateur de la reprise du chef-d'œuvre de Richard Strauss.
ANNE-MARIE CHOUCHAN
(Vollständige Rezension hier)
http://www.altamusica.com, 05. Mai 2010
Leçon de théâtre orchestral

Magnifique leçon d’orchestre pour cette reprise toulousaine d’Elektra confiée à des voix plutôt légères. Si la mise en scène de Nicolas Joel, privée d’un rôle-titre brûlant les planches, s’avère proche du néant, le spectacle a lieu dans la fosse, où un Hartmut Haenchen à son meilleur transcende le second opéra noir de Strauss.
Le spectacle, comme si souvent avant la réintroduction du théâtre à l’opéra, a donc lieu dans la fosse, où l’œil finit par s’attarder plus que de raison. Hartmut Haenchen, dont on n’aime guère les Wagner tarabiscotés mais qu’on a toujours encensé dans Strauss, livre une Elektra exemplaire : vive, coupante, n’ayant peur ni des grands éclats, assumés jusqu’à un superbe cataclysme final, ni de la modulation de la dynamique, dans une variété de textures, une malléabilité de la pâte sonore, un panel de micro-nuances qui évitent toute saturation.

Le chef allemand dirige droit, analytique, sans complaisance agogique, en rendant justice aux trouvailles d’une partition à la richesse inépuisable sans la cantonner au matraquage ni la dénaturer par trop de précaution. L’Orchestre du Capitole se couvre de gloire par ses cordes d’une belle tension, ses bois caractérisés, ses cuivres souverains – l’équilibre des tuben – et sa percussion en éclats tantôt rageurs tantôt subtils.
Le public ne s’y trompe pas, réservant au chef, que les musiciens acclament de la même manière, la plus belle ovation de la soirée.
Yannick Millon
http://odb-opera.com, 03. Mai 2010
Clarté et puissance de l'orchestre bien emmené par Hartmut Haenchen
http://musikzen.blogspot.com, 30. April 2010
Le rôle dévolu à l’orchestre contribue aussi à ce parallèle: il indique ce que les personnages ne peuvent pas montrer, il dit ce que les voix n’osent pas exprimer ; son discours est cryptique comme les livres de Nietzsche. L’orchestre est comme le dédoublement d’Elektra, dans une puissance qui la dépasse et en laquelle elle se reconnaît pourtant : « Si je n’entends pas cette musique, elle vient de moi ! » chante-t-elle. La production reprise par le Théâtre du Capitole, avec la magistrale direction d’Hartmut Haenchen et dans une mise en scène de son ancien directeur Nicolas Joël, honore cette interprétation de l’œuvre, elle la suggère. La transposition de la tragédie de Sophocle à l’époque de Strauss rend cet opéra presque élégant et montre les horreurs qui peuvent se cacher derrière une certaine beauté plastique. Susan Bullock est particulièrement convaincante dans son interprétation scénique et notamment sa gestuelle lors de sa « danse de mort » à la fin. Elle n’échappe pas à la difficulté d’ajuster sa voix à la puissance de l’orchestre, comme tous les autres chanteurs, mais elle convainc par la force tragique qu’elle invente à chaque étape de cette histoire de conjugicide et de matricide. La Halle aux grains, où sont donnés les spectacles du Capitole en cours de rénovation, contribue par sa disposition géographique à cette ressemblance nietzschéenne : le public s’y découvre partie prenante d’un chœur, d’où sortent tour à tour Oreste et Clytemnestre.
Katchi Sinna
http://www.classictoulouse.com, 28. April 2010
Hartmut Haenchen : le feu du volcan

S’imposant d’année en année comme l’un des grands chefs de référence dans le répertoire germanique, le maître allemand Hartmut Haenchen a déchaîné l’Orchestre du Capitole et ses 110 musiciens en un véritable torrent de lave incandescente. Tenant cette partition d’une poigne d’acier, il la contraint avec un sens profond du drame jusque dans la plus subtile de ses phrases, accompagnant le déroulement inexorable de la tragédie jusqu’au paroxysme libératoire d’accords finaux laissant le spectateur littéralement abasourdi. Un monument !

Robert Pénavayre
http://www.forumopera.com, 28. April 2010
A ce sacrifice, dont la célébration, quand elle est réussie, transporte au sublime, la direction de Hartmut Haenchen et l’exécution des musiciens de l’Orchestre National du Capitole se consacrent avec ardeur, voire avec zèle. Percutante, menaçante, sinistre, haletante, poignante, on n’en finirait pas d’aligner les adjectifs pour essayer de dire la puissance suggestive, restituée avec une efficacité et une variété des accents, des timbres, des rythmes, des couleurs qui éblouit. Energie, souplesse, rigueur, le cocktail est parfait. Le bonheur serait total si Elektra était une composition symphonique. Car il faut bien dire qu’après un début où la gageure de l’équilibre sonore entre fosse et plateau semblait tenue, les choses se gâtent pendant la scène de Clytemnestre, puis dans le duo entre Elektra et Chrysothémis et dans la scène finale. Serait-ce que les interprètes auraient manqué de puissance ? Non, mais la Halle aux Grains, où il n’y a pas de vraie fosse d’orchestre, n’est pas l’endroit idéal pour exécuter les opéras à grand effectif orchestral car la houle sonore finit par engloutir les voix.
Maurice Salles
L'Opinion Indépendante, 28. April 2010
L’orchestre, personnage principal.

Mais, sous la direction olympienne et dionysiaque à la fois, impressionnante de maitrise, d’autorité mais aussi de nuances, d’Hartmut Haenchen, c’est l’orchestre du Capitole, puissant et inspiré, qui triomphe, et qui joue, chante et danse, en tant que personnage principal, ce drame vertigineux, effrayant et brutal.
Laurent de Caunes
http://odb-opera.com, 26. April 2010
L'Orchestre du Capitole donne encore ici son meilleur dans Strauss (qui lui va si bien), sous la baguette d'Hartmut Haenchen.
Reste ces deux heures magnifique de musique et de folie et ce déferlement inouï de sentiments exacerbés. Une très belle soirée !
Commençons par le premier artisan du bonheur musical, à savoir l’Orchestre du Capitole, qu’on avait déjà récemment entendu faire merveille dans Strauss (le Chevalier à la Rose, Salomé). Sous la baguette d’Hartmut Haenchen, il est le personnage clé (lire la très intéressant article de Matthieu Schneider dans le programme de salle sur le rôle de l’orchestre dans Elektra) et nous raconte à lui seul tout le drame qui se noue sous nos oreilles. Folie, amour, vengeance, désespoir, haine … pas un sentiment qui n’échappe à sa palette et tous les pupitres sont à la fête dans une remarquable unité.
Das Opernglas, 01. Dezember 1996
Haenchen kann den Zuhörer mit seiner Interpretation in den Bann ziehen, wenn er Passagen in schillerndsten Farben erklingen läßt und jede Orchesterstimme sauber herausschält, ohne sich im Detail etwa zu verlieren.
Schwäbisches Tagesblatt, 26. November 1996
Elektra als ein großes Leichenfest

Hartmut Haenchen hält die wuchernde Partitur transparent beisammen: nicht zu pathos-monumental, eher anarcho als antik, in den Nebenstimmen grell aufzuckend, dann aber unter der Wucht der Ereignisse so kräftig zuschlagend, daß man wie - auch - erschlagen dasitzt. Das Muziektheater Amsterdam hat einen weiteren Triumph, einen Triumph des Todes rauschhaft gefeiert. Standing Ovations für alle Beteiligten, nicht nur bei der Premiere.

Christoph Müller
Peccettum, 01. Oktober 1996
Der exzellente Dirigent Hartmut Haenchen mußte sich öfter zurückhalten als notwendig wäre.

Jan van der Bolt.
Opernwelt, 01. Oktober 1996
Die kühl experimentelle Bewußtheit der Inszenierung dringt auch in die Musik ein. Hartmut Haenchen, dem das Niederländische Philharmonische Orchester bewundernswert willig und virtuos folgt, ist darauf bedacht, die Fülle der Farben, die Kraft der deklamatorischen Figuren, die Gewalt des Klanges transparent zu machen. Er entdeckt oftmals vernachlässigte Nebenstimmen, differenziert sensibel Dynamik, deckt auch in massiv dramatischen Momenten nie die Sänger zu.

Zehn Jahre nach der Eröffnung des Amsterdamer Muziektheaters gab es für die Eröffnungspremiere der "Geburtstags-Saison" viel Beifall.

Klaus Kirchberg
The Times (GB), 27. September 1996
Die musikalische Aufführung unter dem Musikdirektoren Hartmut Haenchen war bemerkenwert wenn nicht sogar earth-shattering (erschütternd, zerreißend). Haenchen brachte die Niederländische Philharmonie soweit, daß sie transparent spielten so wie der Komponist es gewollt hat.
Süddeutsche Zeitung, 19. September 1996
Saisonauftakt an der Amsterdamer Oper mit "Elektra"

Hartmut Haenchen begreift die Strauss-Partitur nicht als Dampfkessel, gar als einen mit Überdruck, sondern nimmt sie weithin als ein Produkt auf dem Weg zu neuem Klassizismus. Also fast kammermusikalisch transparent.

Frieder Reininghaus
Het Financieele Dagblad, 09. September 1996
Elektra oder die Rache mit einer Spur Erbarmen

Haenchen hat sich wiederum als absoluter Strauss-Interpret entpuppt. Das Nederlands Philharmonisch Orkest in Topform wurde von ihm aufgepeitscht, um die Intrigen im Palast so deutlich wie möglich wiederzugeben. Ebenso oft werden die individuellen Gefühle der einzelnen Gestalten vertieft.
Westdeutsche Allgemeine Zeitung, 07. September 1996
Freud ist nicht weit

Hartmut Haenchen, der famose musikalische Leiter des Hauses, sucht mit seinem vorzüglich spielenden Nederlands Philharmonisch Orkest mit Feinsinn nach funkelnden Details und klaren Beziehungslinien, baut wie ein Architekt raumgreifende, fulminante Höhepunkte auf.

Michael Stenger
Westfälische Zeitung, 07. September 1996
Blond und blutvoll

Musikalisch obwaltet Geschlossenheit. Für jede Szene den "eigenen Ton" zu finden, das vermögen wohl nur Spitzenorchester wie das Nederlands Philharmonisch Orkest.

Michael Beughold
Noordhollands Dagblad, 06. September 1996
Neue Amsterdamer Elektra bedrohlich und monumental

Bei Haenchen ist diese Produktion in guten Händen. Was er in dem Nederlands Philharmonisch Orkest erreicht, ist äußerst feinfühlig. Bei den in wilden Fortissimi jagenden und aufflammenden Emotionen blieb der Orchesterklang schön und durchsichtig, worauf Strauss, selbst Dirigent, so großen Wert legte.

Aad van der Ven
De Gay Krant, 06. September 1996
Atemberaubende Elektra

Mit der Produktion von Elektra wurde ein weltweites Topniveau erreicht. Das wunderschön spielende Nederlands Philharmonisch Orkest unter Leitung von Hartmut Haenchen machte den Opernliebhaber euphorisch.

Henk Krol
Brabants Dagblad, 06. September 1996
Hartmut Haenchen hält Richard Strauss' Elektra durchsichtig

Hartmut Haenchen hat die Ausführung der Partitur erstaunlich durchsichtig gehalten und an einigen Stellen sogar kammermusikartig klingen lassen. Den Solisten hat er selbst dort Raum gelassen, wo normalerweise das Orchester über die Gesangstimmen hinwegspült. (...) Elektra ist eine fesselnde Vorstellung.
De Telegraaf, 06. September 1996
Kolossal

Vor zwölf Jahren machte Hartmut Haenchen sein Debut bei der Niederländischen Oper mit Elektra von Strauss. Das war die blutrünstige Produktion von Harry Kupfer. Nun leitet Haenchen aufs Neue diese Oper mit einer ganz anderen Sichtweise: weniger schockierend, viel lyrischer im Grundton, in engem Zusammenhang mit der feinsinnigen Auffassung des Regisseurs Willy Decker. In seiner äußerst detaillierten Personenregie, die jeder noch so kleinen emotionalen Regung nachgeht, ist er der ideale Partner für Hartmut Haenchen, der vor allem die feinen Nuancen in der Partitur sucht und die gebräuchliche Hysterie nur vorsichtig einsetzt. Oft gelingt es ihm, die Zwischenfarben mit einer großen intensiven Spannung aufzubauen.

Eddie Vetter
De Gelderlander, 06. September 1996
Große Konzentration in spannender Elektra

Hartmut Haenchen hat sich den Auftrag der "Elfenmusik" zu Herzen genommen. Er läßt das Nederlands Philharmonisch Orkest so spielen, daß die Musik in den Charakteren aufgeht, ein psychologischer Effekt von großem Feingefühl.

Ivo Postma
Haarlems Dagblad, 06. September 1996
Bundschuh beängstigend und rührend als Elektra

Strauss' s glänzende Instrumentierung bekam die ganze Aufmerksamkeit von Hartmut Haenchen und seinem Orchester. Das Nederlands Philharmonisch Orkest ließ sich von seiner besten Seite hören. Eine Interpretation von höchstem Niveau.

Rinus Groot
Sächsische Zeitung, 06. September 1996
Elektra in Dresdner Hand

Haenchen hat sich in 29 großen Produktionen die Herzen der anspruchsvollen Amsterdamer Opernfreunde erobern können. An Souveränität mangelte es auch seinem Elektra-Dirigat nicht. Mit impulsivem Ungestüm stürzt er sich in das blutrünstige Drama (...)
Trouw, 05. September 1996
Elektra in jeder Hinsicht ein Volltreffer

Die Belohnung mit einem lautjubelnden reichen Beifall erhielt Dirigent Hartmut Haenchen nach der Titelrollen - Sängerin Eva-Maria Bundschuh; er hatte Bundschuh mit der Hand auf dem Herzen versprochen, daß seine "Elektra" anders als üblich werden würde, daß sie nicht besorgt sein müßte, in dem großen Wellen des Orchesters zu ertrinken. Und anders wurde diese "Elektra". Haenchen hielt sein Versprechen und die Sänger wurden wunderbar in die Orchesterbalance aufgenommen.

Es triumphierte Haenchens Sicht, die er mit einer glänzend spielenden Niederländischen Philharmonie phantastisch verteidigte. Diese neue Produktion ist sowohl musikalisch als theatralisch ein wahrer Volltreffer. Aber diese Elektra ist ein Triumph des Ensembles über dem Haenchen das Zepter schwingt.

Peter van der Lint
de Volkskrant, 05. September 1996
Haenchen hält Elektra prachtvoll und subtil in Balance

Daß Haenchen alles prächtig und subtil in Balance halten kann, spricht für sein Verständnis der Partitur, seine Kenntnis des Opernfachs und seine zweifellose Beherrschung der ausgezeichnet spielenden Niederländischen Philharmonie.

Hans Heg
Algemeen Dagblad, 05. September 1996
Elektra wie ein Thriller

Hartmut Haenchen holte jede erdenkliche Nuance aus der perfekt spielenden Niederländschen Philharmonie, wodurch diese Produktion besonders sehenswert ist.

Doron Nagan
NRC Handelsblad, 04. September 1996
Letzte Spuren der Menschlichkeit

Aber mitten in den Extremen suchen Regisseur Willy Decker, Bühnenbildner Wolfgang Gussmann und Dirigent Hartmut Haenchen und sein ausgezeichnet spielendes Orchester vor allem nach Nuancen, nach den unterschiedlichen Grauwerten und den orchestralen Farben, nach den Unsicherheiten und der Ohnmacht in Elektras Entschlossenheit, nach den letzten Spuren von Menschlichkeit, Mildheit und moralischer Erkenntnis in einer unmenschlichen Umgebung.
Norddeutscher Rundfunk, 04. September 1996
Elektra auf der Schwelle

Die "Elektra" in Amsterdam erweist sich unter der umsichtigen Leitung, keinem Extrem zuneigendenLeitung von Hartmut Haenchen insgesamt als eine gute und gediegene Produktion.

Dr. B. Riese
Het Parool, 04. September 1996
Historische Elektra von Decker

Elektra wurde durch die kolossale Eva-Maria Bundschuh gesungen und peitschend, aufreibend und betroffen machend durch die Niederländische Philharmonie unter der Leitung von einem entflammten Hartmut Haenchen gespielt.

Wenn etwas vom musikalischen Standpunkt aus Eindruck machte, dann war es die Art und Weise wie Haenchen den sorgfältig konstruierten dynamischen und Tempo - Aufbau in jeder der sieben Episoden gestaltete. Wo es möglich ist, klang die "recht laut komponierte Musik" wirklich wie "Elfenmusik" an Stelle von einem oft gehörten "furchtbarem Gebrüll".

Erik Voermans
Rotterdams Dagblad, 04. September 1996
Kraftvolle Eröffnung der Opernsaison

Hartmut Haenchen bekam stehende Ovationen. Es wurde eine klare und transparente Interpretation von der komplexen Partitur gegeben.

Arthur van Dijk
Opera, 01. September 1996
Not only theatrically was this the most involving Elektra I have seen to date, but musically it was also the most appealing. What a splendid film this production would make! Hartmut Haenchen projected the emotional aspects of the score and suppressed the decibels, even at the most thickly orchestrated moments; the singers could sing and were not forced to wage combat with the pit. The Netherlands Philharmonic played with exceptionally poetic blending lines.
Michael Davidson
Union, 30. Juli 1986
(...) Ich habe die Staatskapelle selten so makellos musizieren gehört wie in diesem Fall (...). Diese Leistung rechtfertigt die Bezeichnung Strauss-Orchester vollauf. Hartmut Haenchen war so souverän, daß man seinen Weggang um so mehr bedauern muß. Mir schien, daß er die Partitur nur zum Blättern hatte, nicht aber zum Hineinschauen - er hat die ganze Oper im Kopf und lieferte das Werk mit vollem physischem und sicher auch psychischem Einsatz in erstaunlicher Präzision. (...)

Peter Zacher
Opera Canada, 01. Oktober 1984
The season opened with the first opera conducted by Hartmut Haenchen for the Operastichting. It is hardly likely that anyone presumed what a leading role Haenchen was eventually to assume in the music life of this country.
Michael Davidson