Opern

Opernwelt, 01. Mai 2017
"...durchsichtig und gestenstark, mit fein dosiertem Espressivo. Entschieden antithielemannisch, total entbarenboimt. In klarer Linie iegt das vertraute Motiv zu Anfang aus dem Orchestergraben auf; jede Einzelstimme schwebt deutlich und schön herbei und fügt sich ins Klangbild. ..."
Eleonore Büning
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www.opusklassiek.nl, 30. April 2017
"...Centraal bij deze uitvoering stond wederom het door Haenchen gedirigeerde orkest, ditmaal in de bak gezeten en wederom spelend met grote bezieling en een voorbeeldige klankverzorging. Hoewel de tempi eerder aan de langzame dan aan de snelle kant leken, verleende Haenchen de partituur een sterke dramatische stuwkracht die het drama de motoriek van het onafwendbare verleende.
Paul Korenhof
Ganze Rezension
www.larevueduspectacle.fr, 30. März 2017
"...Hartmut Haenchen fait heureusement briller de tous ses éclats et coloris le flot continu et modulatoire d'une partition hypnotique. Après un Prélude, qui surprend d'abord par son choix d'un tempo très (trop ?) lent, détaillant minutieusement toutes les phrases (dont les motifs du philtre, du regard), peut-être plus majestueux que troublant, le raffinement souverain du fondu obtenu en fosse emporte tout, ensuite, en une alchimie rare - grâce à de superbes effets de dynamiques et d'architecture des plans sonores...."
Christine Ducq
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www.olyrix.com, 29. März 2017
Surprenant Tristan et grande Isolde de Richard Wagner à l’Opéra de Lyon
"... dont on doit louer l’investissement impressionnant que nécessite ce Festival Mémoires, puisqu’il dirige aussi Elektra de Richard Strauss les autres soirs –, c’est bien à eux que le public a réservé ses plus chauds applaudissements...."
Emmanuel Deroeux
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www.classissima.com, 28. März 2017
"...Dans la fosse, Hartmut Haenchen dirige avec une grande précision ... celui du troisième acte se révèle ensorcelant jusqu’à la résolution finale. Une autre soirée à marquer d’une pierre blanche...."
Jean-François Lattarico
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il giornale della musica, 28. März 2017
"...Sul podio Hartmut Haenchen, con la sua grande esperienza, ha tenuto con sicurezza nelle sue mani il timone l'orchestra..."
Mauro Mariani
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Le Quotidien du médecin, 27. März 2017
„...Et Hartmut Haenchen méne l’orchestre de l’Opéra de Lyon á bon port, jusqu’à atteindre des paroxysmes magnifiques au dernier acte...“
Olivier Brunel
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La Vie Wagnerienne, 26. März 2017
"...On redira avec plaisir l'éminente qualité de l'ensemble orchestral et on louera encore l'ardeur, la fougue et la délicatesse du Maestro Haenchen. Il y a des jours où on est enclin à penser que la qualité du public contribue à la réussite d'un spectacle. C'était le cas hier soir, ce qui vaut bien des félicitations à nos amis wagnériens qui ont su entraîner l'ensemble des auditeurs dans une écoute attentive et passionnée..."
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WDR, 26. März 2017
"...Man traut seinen Augen nicht, wenn nach einem flüssigen, von Hartmut Haenchen fast musikantisch dargebotenem Vorspiel sich der Vorhang hebt und den Blick freigibt auf die "Tristan und Isolde"-Welt von Heiner Müller und Erich Wonder...."
"...Es wäre zuviel gesagt, wenn man Hartmut Haenchens Darstellung der Partitur als aus dem Geiste von Heiner Müller hören würde, als eine entindividualisierte, skulpturale Darstellung von Personen als Träger von Ideen. Aber es kam Haenchen schon darauf an, den romantisierenden Überton zu vermeiden. In immer neuen Anläufen, neuen Klangzusammensetzungen präsentierte er einen sich selbst artikulierenden Orchesterklang, dessen Figuren und Motivbestandteile zu einer großen Tristan-Sinfonie arrangiert wurden, als ob man es mit Mahler und nicht mit Wagner zu tun hatte...."
Richard Lorber
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http://laviewagnerienne.canalblog.com, 26. März 2017
"...On redira avec plaisir l'éminente qualité de l'ensemble orchestral et on louera encore l'ardeur, la fougue et la délicatesse du Maestro Haenchen. Il y a des jours où on est enclin à penser que la qualité du public contribue à la réussite d'un spectacle. C'était le cas hier soir, ce qui vaut bien des félicitations à nos amis wagnériens qui ont su entraîner l'ensemble des auditeurs dans une écoute attentive et passionnée...."
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La Croix, 25. März 2017
"...Hartmut Haenchen dirige avec une flamboyante précision l’Orchestre de l’Opéra de Lyon qui puise au plus profond et au plus puissant de ses ressources...."
Emmanuelle Giuliani
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http://wanderersite.com, 25. März 2017
"...Des lauriers par brassées pour la direction d'Hartmut Haenchen; au lendemain d'une Elektra d'anthologie, le chef allemand livre un Tristan de haute stature, aux effusions ardentes et passionnées, privilégiant tout du long une vision lyrique aux textures instrumentales finement ciselées. Le tempo se plie et évolue selon les variations d'une profonde respiration qui fait du mouvement un paramètre de l'émotion...."
David Verdier
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http://vlaamswagnergenootschap.blogspot.fr, 25. März 2017
"...Hartmut Haenchen neemt het eerste bedrijf in 1 u 25, het tweede en derde bedrijf in 1 u 10. Toch klinkt dit slagveld van gevoelens nergens gejaagd."
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Le Monde, 25. März 2017
"...À la luxuriance, la tension dramatique, la couleur de Daniel Barenboim, succède le hiératisme de Hartmut Haenchen. Hiératisme parce que Haenchen comme pour son Elektra travaille la partition, sans y ajouter des intentions, mais laissant la musique dire ce qu’elle a à dire, en n’accélérant jamais le tempo, en veillant à une très grande clarté de la lecture, où l’on constate une fois de plus le travail approfondi mené avec l’Orchestre de l’Opéra de Lyon, qui sonne comme rarement on l’a entendu. Cette fois-ci dans la fosse, car contrairement à ce qu’on pense, point n’est besoin d’un orchestre géant pour Tristan, l’acoustique relativement sèche de la salle correspond trait pour trait à la direction musicale. Une direction qui ne laisse pas échapper une note ni un instrument, qui soigne le fil continu, sans exagérer jamais les aspects dramatiques, mais sans jamais rendre l’œuvre plate ou uniforme (si l’on peut rendre plat un Tristan). Par rapport à Parsifal, Haenchen a peu dirigé Tristan et d’une certaine manière son approche est encore neuve, elle est au moins autre, et sans doute pour mon goût plus convaincante que son Parsifal (aussi bien à Paris qu’à Bayreuth d’ailleurs), dès le premier accord, celui si fameux, les choses sont en place et on comprend que ce sera une grande chose. Peut-être le moment le plus réussi, celui qui est le plus lacérant aussi est le prélude du troisième acte, tout à fait extraordinaire. Une chose est sûre en tous cas, Hartmut Haenchen a réussi à mener l’orchestre de l’Opéra de Lyon à des sommets, aux cordes extraordinaires, avec un son très maîtrisé, sans scories aucunes, et une remarquable précision. Un orchestre cristallin, limpide, d’une clarté qui fait contraste avec l’univers indécis de la scène, cet univers où les personnages évoluent sans se regarder, marchent comme des automates (Tristan au premier acte), dans un espace vide où les formes font lumière, et d’où résonne d’un son franc, net, et d’où émergent les merveilles de la partition. C’est ce système de correspondance baudelairienne, où les couleurs et les sons se répondent chacun dans leur ordre, qui fascine, comme si l’un alimentait l’autre en une ténébreuse et profonde unité...."
"...Il reste qu’en dépit de quelques problèmes de distribution, tant le rendu de l’orchestre que la force de la production font de ce Tristan un très grand moment d’opéra avant que de nostalgie, et que l’opération, difficile est une réussite à porter au crédit de la magnifique idée de ce Festival."
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Frankfurter Allgemeine Zeitung, 24. März 2017
"...Hartmut Haenchen, der im Orchestre de l’Opéra de Lyon immer wieder wahre Klangfarbenexplosionen entfesselt, dirigiert zügig und dynamisch ausdifferenziert, dergestalt, dass jede Einzelstimme zu ihrem Recht kommt. Haenchen legt (wie er das immer tut) ein penibel aus dem Wagnerschen Aufführungsmaterial rekonstruiertes Originaltempo vor. Mit dem Stillstand der Zeit, wie ihn einst Daniel Barenboim zelebrierte, hat das nichts zu tun. Einen „Katastrophenliebhaber“ hatte sich Heiner Müller genannt. Ihm hätte dieses Übermalen und Ausradieren von Gewissheiten, das Verrutschen der Maßstäbe, diese fundamentale Ent-Täuschung wahrscheinlich gut gefallen...."
Eleonore Büning
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L'Humanité, 24. März 2017
Hartmut Haenchen, un grand chef au service de Strauss et Wagner
„...Dans cette atmosphère d’abandon, il y a ce que les mots ne disent pas mais que la musique exprime et sa connaissance approfondie de l’œuvre permet à Hartmut Haenchen d’en révéler les plus subtiles nuances. ...“
Alain Boeuf
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Le Soir, 23. März 2017
„...Et Haenchen, si éruptive en veille dans Strauss, de bâtir ce long poème philosophico musical dans un mélange de sargasse et de passion maitre Sées. Du grand art.“
www.opera-online.com, 21. März 2017
"...Dernier triomphateur de la soirée, l’excellent Hartmut Haenchen, déjà en fosse pour Elektra la veille, qui donne le meilleur de lui-même à la tête d’un Orchestre de l’Opéra de Lyon de bout en bout admirable de cohésion et de clarté, avec des sonorités magnifiques. Tour à tour dramatique et nuancé, avec un rare souci du détail instrumental, le chef allemand ménage un rapport parfait entre les voix et un orchestre somptueux mais jamais envahissant.
Emmanuel Andrieu
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www.concertonet.com, 20. März 2017
"... La direction de Hartmut Haenchen.. est un exemple de direction théâtrale, menant l’orchestre à bon port pendant toute la représentation, jusqu’à atteindre des paroxysmes magnifiques au dernier acte. L’Orchestre de l’Opéra de Lyon a une fois de plus montré sa suprématie dans ce répertoire...."
Olivier Brunel
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www.concerti.de, 20. März 2017
Szenische Rekonstruktion – musikalische Neudeutung
"... Aufregendste Neuerung dieses bewegenden Wiedersehens mit einer Inszenierung, die Geschichte geschrieben hat, ist die Deutung durch Harmut Haenchen. Gilt im Szenischen hier gleichsam historische Aufführungspraxis, löst sich der Dresdner Kapellmeister deutlich von Daniel Barenboims Lesart. Haenchens Wagner ist schlank und kammermusikalisch, er hat ausgeprägte rhythmische Schärfung, was zumal Isoldens Sarkasmus und beißendem Humor im Anfangsakt sehr zu Gute kommt. Dieser Tristan kommt in flüssigen Tempi und aufregender Innenspannung daher. Das Wilde, das Kühne und Moderne der Partitur wird nie durch ein sentimentales Nachlauschen der Romantik getrübt. Zumal die französischen Holzbläser differenzieren die Farben aufregend neu. Nie verleitet Haenchen die lyrisch veranlagten Sänger der Titelpartien zum Forcieren. ..."
Peter Krause
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Bayerischer Rundfunk, 20. März 2017
"...Hartmut Haenchen am Pult hatte am Vortag bereits die "Elektra" dirigiert. Er überzeugte auch beim "Tristan" mit einer klugen Disposition der musikalischen Exaltiertheiten...."
Robert Jungwirth
Ganze Rezension auch als Hörfassung
La Croix, 19. März 2017
À l’opéra, vive l’orchestre !
"...Lyon enfin avec «Tristan et Isolde». Quant il s’agit de Wagner, personne ne conteste plus le rôle de tout premier plan confié à l’orchestre. Comment ne pas se laisser submerger par ces flots d’une beauté si enivrante qu’elle vous ravit et vous oppresse? Dans la salle, les lumières s’éteignent et le silence s’installe. Las, les premières mesures du Prélude ne convainquent pas: la texture instrumentale sonne bien mince, bien sèche, la direction d’Harmut Haenchen manque de flamme, de ferveur. Va-t-il falloir subir un « Tristan » blême, fade ? Heureusement, avec le premier crescendo de la partition, avec la première dilatation qui ouvre à un monde inouï de fièvre amoureuse et musicale, l’orchestre et son chef brisent leurs chaînes. Pour s’en libérer radicalement, définitivement et magistralement jusqu’au point d’orgue final.
Emmanuelle Giuliani
Ganze Rezension
https://mobile.twitter.com/BlogWanderer, 18. März 2017
"Une direction exceptionnelle à ne manquer sous aucun prétexte ni Elektra ni Tristan

"2eme miracle à @operadelyon un tristan intense fascinant haenchen prodigieux! "

(https://mobile.twitter.com/BlogWanderer)
www.operaactual.com, 18. März 2017
"...Pero por suerte queda la música y ese maravilloso director que es Hartmut Haenchen, que el día anterior había entusiasmado con la Elektra, supo traducirla a la cabeza de una orquesta y de unos coros en gran forma...."
Teresa Llacuna
Ganze Rezension
www.forumopera.com, 18. März 2017
"...Hartmut Haenchen dirige avec une précision impeccable l’Orchestre de l’Opéra de Lyon, toujours dans une parfaite adéquation avec le mouvement même du texte. La réflexion que le chef a menée sur les tempi donne ici des résultats parfaitement convaincants. ... d’autres passages libèrent un lyrisme plus ample, notamment le début, magistral, du troisième acte, puis tout son déroulement, lequel donne à entendre la ductilité du temps jusqu’à sa résorption finale, son effacement progressif. Du grand art."
Fabrice Malkani
Ganze Rezension
https://mobile.twitter.com/BlogWanderer, 17. März 2017
"Une direction exceptionnelle à ne manquer sous aucun prétexte ni Elektra ni Tristan"

"2eme miracle à operadelyon un tristan intense fascinant haenchen prodigieux"
Leipzig-Almanach, 01. April 2002
(...) einen Opernnachmittag der Extraklasse. Das höchste Lob gebührt hierbei sicherlich dem Gewandhausorchester, das von Hartmut Haenchen zu Spitzenleistungen motiviert wird.

Frank Sindermann
Leipziger Volkszeitung, 25. März 2002
Wagner mit fabelhaft filigranem Orchester

Einen anderen "Tristan" hatte Hartmut Haenchen, designierter Intendant der Dresdner Musikfestspiele, für die sonntägliche Wiederaufnahme in Leipzig versprochen. Und er hat Wort gehalten. Seine Rückbesinnung auf des Komponisten eigenhändige Korrekturen, die kaum Einzug in die Praxis fanden, wirkt Wunder. Die wuchernde Chromatik, das dichte Geflecht der Leitmotive, beides normalerweise zugekleistert mit pastosem Getöse, liegt mit einem Mal offen, durchhörbar, differenziert, dynamisch ausgefeilt, verständlich vor dem Ohr des Zuhörers.

So mit lieb gewonnenen Dirigier Spiel-, Hörerfahrungen zu brechen, ist für sich schon aller Achtung wert. Bedenkt man aber die wenigen (sechs) Orchesterproben und den Krankenstand des Gewandhausorchesters, wird diese Leistung zum kleinen Wunder. Keine Frage: Da steht ein Dirigent im Graben, der Kompromisse scheut wie der Teufel das Weihwasser. Und die im Graben viel gescholtene Kapelle zieht mit. Beinahe kammermusikalisch fächern sich da die Motive auf. Und fehlt die emotionale Wucht nicht. Aber Haenchen teilt sie ein, streng die Großarchitektur dieser gigantischen Vokalsinfonie in drei Sätzen achtend.

So bekommt das immer wieder gern zerschmachtete Vorspiel ganz andere Statur. Weil es eben nur einen Höhepunkt gibt und nicht deren kleine im Dutzend. Und diese Klarheit im Wollen und im Klingen zieht sich durch die ganzen knapp fünf Stunden. Dafür springt das Publikum am Ende von den Stühlen, und schon nach den Pausen ist den zunächst rund 800 Klatschern im Saal klar, dass in diesem "Tristan" Dirigent und Orchester Hauptpersonen sind.

Die Inszenierung Willy Deckers, der sich in Wolfgang Gussmanns Bühne und Kostümen von mittelalterlicher Zaubertrank-Naivität über den emotionalen Überschwang des 19. zur expressionistischen Tödlichkeit des 20. arbeitet, hat in den knapp fünf Jahren seit der Premiere nichts von seiner bedeutungsschweren Ereignislosigkeit verloren. Muss man nicht gesehen haben aber gehört haben sollte man ihn unbedingt, diesen so neuen alten "Tristan".

Peter Korfmacher
FAZ, Nr. 29, S. 44, 03. Februar 2001
Aus der Rezension der "Tristan"-Premiere unter Simon Rattle
....Nicht das traditionsreiche Amsterdamer Concertgebouworkest mit seinem dunklen, samtigen Grundklang, das vor vierzehn Jahren unter Hartmut Haenchen am selben Ort einen grandiosen "Tristan" gespielt hatte, saß im Graben...
GERHARD ROHDE
Ganze Rezension
Opera, 01. Januar 1988
Hartmut Haenchen has an outstanding perception of this music. Under his direction, the Concertggebouw Orchestra played with involvement and achieved unusually fine rapport with the singers. Haenchen never opts for mere theatricality, and one realized that the conductor had penetrated to the very heart of Wagner’s magic.
Michael Davidson