Te Deum et 2ème Symphonie de Bruckner à Bruxelles, véloce théologie
"
L'énergie, redoutable et fidèle, s'emporte grâce à Hartmut Haenchen, chef d’orchestre survolté et passionné:...
Aussi le travail principal d’Hartmut Haenchen aura-t-il été de revenir à la substantifique moelle de cet opus, pour en extraire la force du matériau orchestral, dans sa grande complexité mais avec sa profondeur thématique. La trentaine de violons, les dix altos, dix violoncelles et six contrebasses sont d’une puissance et vélocité à couper le souffle.
Les airs offrent leurs déroutants envoûtements tout en finesses.
« La louange extatique pour langues d’anges, mystiques, cœurs tourmentés et âmes purifiées par le feu » s’offre à Bruxelles avec violence et complexité.
Hartmut Haenchen peut se targuer d’avoir ajouté une pierre à l’édifice de Bruckner.Ganze Rezension