Haydn, Joseph: Name Symphonies, Nr. 26, 49, 44, 43, 59, 45, 48, 53, 85, 60, 94, 103, 31, 73, 82, 22, 55, 64, Ouvertüre zu "L'Isola disabitata" Hob Ia:13 (Neuausgabe)
Kammerorchester C.Ph.E. Bach
EDEL Classics 0002762CCC, 1989
Enthaltene Werke
Haydn, Joseph: Sinfonie Nr. 26 d-moll Hob I:26 (Lamentatione/Die Klage)
Haydn, Joseph: Sinfonie Nr. 49 f-moll Hob I:49 (La Passione)
Haydn, Joseph: Sinfonie Nr. 44 e-moll Hob I:44 (Trauer)
Haydn, Joseph: Ouvertüre zu "L'Isola disabitata" Hob Ia:13
Haydn, Joseph: Sinfonie Nr. 43 Es-Dur Hob I:43 (Merkur)
Haydn, Joseph: Sinfonie Nr. 59 A-Dur Hob I:59 (Feuer)
Haydn, Joseph: Sinfonie Nr. 45 fis-moll Hob I:45 (Abschied)
Haydn, Joseph: Sinfonie Nr. 48 C-Dur Hob I:48 (Maria Theresia)
Haydn, Joseph: Sinfonie Nr. 53 D-Dur Hob I:53 (L'Impériale/Die Kaiserliche)
Haydn, Joseph: Sinfonie Nr. 85 B-Dur Hob I:85 (La Reine/Die Königin)
Haydn, Joseph: Sinfonie Nr. 60 C-Dur Hob I:60 (Il Distratto/Der Zerstreute)
Haydn, Joseph: Sinfonie Nr. 94 G-Dur Hob I:94 (Mit dem Paukenschlag)
Haydn, Joseph: Sinfonie Nr. 103 Es-Dur Hob I:103 (Mit dem Paukenwirbel)
Haydn, Joseph: Sinfonie Nr. 31 D-Dur Hob I:31 (Mit dem Hornsignal-Auf dem Anstand)
Haydn, Joseph: Sinfonie Nr. 73 D-Dur Hob I:73 (La Chasse/Die Jagd)
Haydn, Joseph: Sinfonie Nr. 82 C-Dur Hob I:82 (L'Ours/Der Bär)
Haydn, Joseph: Sinfonie Nr. 22 Es-Dur Hob I:22 (Der Philosoph)
Haydn, Joseph: Sinfonie Nr. 55 Es-Dur Hob I:55 (Der Schulmeister)
Haydn, Joseph: Sinfonie Nr. 64 A-Dur Hob I:64 (Tempora mutantur)
Pressestimmen
5 Sterne
Grande réussite
Ce disque peut se trouver aussi dans un coffret avec 5 autres, chacun contenant 3 symphonies Les symphonies avec titres. A propos de l'ensemble, j'ai écrit "Il semble que le souci d'exactitude se soit durci en prudence compassée, que la froideur domine, que la rudesse optimiste du tempérament de Haydn soit négligée, que les phrasés ne vivent pas, que les élans soient sans cesse coupés." Mais ces critiques ne valent guère pour ce disque, comme si le cérébral Hartmut Haenchen avait été inspiré par des symphonies dont le surnom faisait référence à l'activité intellectuelle ("Le Philosophe", "Le Maître d'Ecole") ou à une idée abstraite ("Tempora mutantur") avec éventuellement un caractère intime (64, "Tempora mutantur").
La 22e, "Le Philosophe", avait triomphé lors d'une Tribune des Critiques de Disques (avec un nom d'émission éventuellement différent), mais c'est parce que les participants avaient considéré que dans celle, géniale, de Salonen, l'Adagio introductif avait été joué comme un Andante par le chef finlandais. En réalité, l'indication Adagio du premier mouvement est embarrassante : pris lentement, ce mouvement ne fonctionne pas. Haenchen le prend tout de même assez vite, à la limite, mais sans trop mécontenter les plus doctrinaires. Il donne à son interprétation beaucoup de légèreté et on entend des traits acérés et gracieux inconnus des chefs d'autrefois (malgré les instruments modernes, les choix de Hartmut Haenchen sont d'esprit baroqueux). Le Presto suivant est presque aussi saisissant que celui de Salonen. On peut regretter un manque de staccato, de vigueur rythmique, dans le menuet, même si la reprise après le trio corrige un peu le tir (les reprises sont rarement jouées à l'identique avec Haenchen). Quant au Finale, un petit peu moins léger que celui de Salonen, avec le choix de davantage de puissance, il bénéficie d'une parfaite construction d'ensemble et de détail.
La 55 est légère, rapide, avec une remarquable maîtrise du rythme. Le premier mouvement, peu coloré, tire vers l'austérité. Dans l' "Adagio. Ma semplicemente", le difficile est évidemment le semplicemente; or peu de versions le font ressentir, pas davantage Haenchen que bien d'autres (les fantaisies du clavecin continuo n'y contribuent guère). Le Menuetto bénéficie d'une grande réussite rythmique et de beaucoup de vie.
Enfin la 64e, "Tempora mutantur", d'humeur noire, dramatique et rageuse, ce qui est rare dans l'oeuvre de Haydn, est peut-être la plus grande réussite de Haenchen, dans un style grave, peu sensuel et peu coloré. La précision de la lecture du premier mouvement maintient l'intérêt, ce qui n'est pas toujours le cas avec ce chef. Haenchen exalte son caractère anxieux et introverti. Il donne beaucoup de personnalité au Largo, en exprimant sa gravité sans traîner (est-ce un Largo ? même problème que pour l'Adagio de la 22). Il rend toute justice au rythme sautillant et quelque peu revêche du Menuetto et fait contraster heureusement le Trio sans le rendre rassurant. Malgré la légèreté, la sévérité véhémente du Presto final est maintenue jusqu'à la fin.
Pèire Cotó
www.amazon.fr, 28. April 2014
..."L'aspect systématique du projet se manifeste par le fait d'avoir publié des CD homogènes, c'est ainsi que la Lamentatione voisine avec La Passione et la Funèbre et que la Maria Theresia est suivie de l'Impériale et de La Reine ! Si c'est une idée du chef, elle est révélatrice d'un état d'esprit, mais la variété n'y gagne pas. La notice en allemand et en anglais contient notamment un texte de Hartmut Haenchen, qui montre bien son souci de fidélité aux conditions du XVIIIe siècle (malgré les instruments modernes) et justifie son emploi fréquent d'un clavecin continuo.
PS. J'ai écouté le 29 juin 2014 Daphne à la Tolosaner Staatsoper (vòli dire al Capitòli de Tolosa) et je dois dire que la précision, qui s'accompagne toujours de souplesse, de préparation de ce qui va suivre, de la direction de Hartmut Haenchen
a fait merveille."
Pèire Cotó
Ganze Rezensionwww.amazon.fr, 26. April 2014
Originally released between 1989 and 1994, these six discs with Hartmut Haenchen leading the Kammerorchester "Carl Philipp Emanuel Bach" contain 18 symphonies by Franz Josef Haydn blessed or cursed, depending on your point of view, with nicknames. It's a blessing because bearing a nickname seems to be the high road for audience recognition in the crowded world of the Viennese High Classical symphony. It's a curse because bearing a nickname means that instead of meaning everything suggested by the music, the work means the one thing suggested by the title. Be that as it may, these performances are stylish, elegant, evocative, supremely musical, and not the least encumbered by the nicknames. The Dresden-born conductor leads the Berlin-based modern instrument chamber orchestra in performances that sparkle but never superficially. Instead, Haenchen digs into what the music is really about, the aesthetic core of Enlightenment humanism that shines from first note to last. While there have certainly been other fine performances of these works -- one thinks of the excellent recordings by Marriner and the Academy of St. Martin-in-the-Fields, by George Szell and the Cleveland Orchestra and by New York's Orpheus Chamber Orchestra without a conductor -- these will stand near the top of any short list and should satisfy any fan of Haydn's symphonies, with or without nicknames.
Edel Classics early digital sound is cool, clear and fresh.
James Leonard
www.allmusic.com, 05. August 2012
Mehr als hundert Sinfonien hat Joseph Haydn (1732 bis 1809) komponiert; diese Box fasst auf sechs CD all jene zusammen, die einen Beinamen haben. Die Aufnahmen stammen aus den 90er Jahren. Das Beiheft belegt das Ringen der Musiker um eine möglichst authentische Interpretation - dafür ist beispielsweise die Frage zu klären, ob mit oder ohne Cembalo musiziert wird. Dirigent Hartmut Haenchen begründet, welche Entscheidungen er gemeinsam mit dem Kammerorchester "Carl Philipp Emanuel Bach" jeweils und aus welchem Grunde getroffen hat.
Die Musiker sind ohnehin sehr engagiert und mit historischem Sachverstand bei der Sache, und so erscheint die Einspielung trotz der modernen Instrumente und der heute üblichen Stimmtonhöhe noch immer kein bisschen verstaubt. Haenchens Haydn steht allerdings der Klassik sehr nahe - mir persönlich sind die Interpretationen lieber, der auch die barocken Wurzeln aufzeigen, weil sie etwas freier, frischer und individueller wirken. Aber das ist Geschmackssache.
http://ich-habe-gehoert.blogspot.fr, 30. May 2012
www.amazon.com, 16. Februar 2012
Hartmut Haenchen and the Carl Philipp Emanual Bach Chamber Orchestra worked together during the 1990s and created some wonderful recordings including one of the better Weber Symphony No. 1s I know. They recorded a lot of Haydn during the period that got lost among the plethora of Haydn recording projects intended to include all the Haydn symphonies.
Under the Berlin Classics label, Haenchen and this orchestra cherry picked some of the better-known of Haydn's symphonies and made recordings of varying effectiveness given the competition. Of those I have heard, I think this is among Haenchen and the orchestra's better effort in Haydn even if pacing, which can be slack, is not always equal to the best.
Here are two symphonies from Haydn's storm and stress period -- No. 48 written 1773 (and apparently written earlier by another composer) and named for an Esterhazy visit from the visiting Empress Maria Theresa; No. 53 composed from many fragments the composer used elsewhere around 1777 and subtitled The Imperial for no apprent reason; and No. 85 written for a 1785 Paris concert and called The Queen because the French royalty was in the audience just four years before the epochal French revolution began.
What I like most about this recording is the way Haenchen and his band spread the wealth of beautiful yet powerful interpretations using good sounding modern instruments mated to a wonderful German recording that offers depth of field and precise instrumental spotlighting without using the old tricks of the trade< -- putting microphones next to instruments and remixing afterward of using gain riding that equalizes the volume in tutti. Berlin Classics has given us a great sounding recording and Haenchen has chosen a couple symphonies from the 1770s and one from the 1780s that demonstrate the composer's growth in the period.
It's a pity this fine recording is out of print but our gain that Amazon recycles products like this endlessly at prices anyone can afford. With all the recorded Haydn out there today, I can't give this five stars because it's about impossible to say this is the best version extant of any of these symphonies. All of them are above average and I enjoy this verison of The Queen symphony more than any I've heard from integral sets of the Paris symphonies. The Imperial symphony isn't far behind either.
This recording is ideally suited to someone that is not a Haydn specialist that wants to dabble in his middle period works without buying a whole set of CDs. If that's you, spend the little required to hear some really fine musicmaking in great modern sound.
Larry van den Sande
www.amazon.com, 16. February 2012
Große Töne in der Kleinstadt
.... kaum an dem formidablen Kammerorchester Carl Philipp Emanuel Bach und dem virtuosen ... Cellisten Jens Peter Maintz gelegen haben kann - auch wenn es spannendere Programme gibt als diesen "Aufbruch in die Klassik".
Das Cellokonzert seines Namenspatrons jedenfalls durchmaß das Ensemble unter Hartmut Haenchen voller Verve und Esprit, ohne dass darüber die Differenziertheit verloren gegangen wäre. Und auch der Solist bot einen wunderbaren Nuancenreichtum: Mal satt und dicht im Ton, sehr inniglich im Largo, dabei stets getragen von den Streichern, so dass sich ein spannender Dialog entspinnen konnte. Hier gelang dem Künstler ein ganz eigener Zugang in die Klangwelt des 18. Jahrhunderts. ....
Um so klangsinniger ging's dafür nach der Pause weiter mit Johann Stamitz' D-Dur-Sinfonie zum Höhepunkt des Abends: Haydns Sinfonie Nr. 84. Energisch und behände, doch ohne etwa zu hetzen, nahm Haenchen die schnellen Sätze, anmutig das Menuet, tief in den Kern des Werkes vordringend das Andante - hinreißend!.... Jh
Die Welt, 20. July 2009
..."Haenchen keeps a tight rein on the proceedings -- perhaps recognizing that Haydn's jokes work best when you play them with a straight face -- and
these are crisp and disciplined performances. Although works like the "Surprise" and "Drum Roll" were played so often and so long by standard modern orchestras one accustomed to such tradition might find the reduced size of the Carl Philipp Emanuel Bach Chamber Orchestra a little lacking in heft, the musicians make up for that through
increased mobility and sharpness of the ensemble. The playing is so good that it might well dislodge one's own sentimental favorite in either the "Surprise" or "Drum Roll," and as most listeners haven't encountered "Il Distratto," this wacky, six-movement effort will come as a nice surprise."...
Ganze Rezensionwww.barnesandnoble.com, 14. July 2009
Im besten Sinne klassisch.
Frisch, hell und leicht im Klang, gestisch ebenso differenziert wie dezidiert stellt Haenchen diese sechs Haydn-Sinfonien dar. Es handelt sich um Werke der Zeit des Reifens bzw. der sogenannten Sturm-und-Drang-Zeit. Haydn auf dem Weg zu sich selbst und die Sinfonie ebenfalls auf dem Weg zu sich selbst, zur vollgültigen Form: Erstmals bietet sie hier Raum für musikalische Konflikte, für den Ausdruck subjektiven Fühlens und Denkens. Haenchen arbeitet solche Konturen klar und im Detail jederzeit präsent heraus, stellt das Disperate gegeneinander- wobei er den klassischen Rahmen, den Ausdrucksradius der Haydn-Zeit sorgfältig wahrt. Das gilt auch für das Instrumentarium: Das Kammerorchester Carl Philipp Emanuel Bach musiziert zwar auf modernen Instrumenten, aber in jener Besetzung, die von Haydn selbst überliefert worden ist (unter Verwendung eines Continuo-Cembalos). Damit will man einerseits den heutigen Hörgewohnheiten Rechnung tragen, andererseits jenen Eindruck zu rekonstruieren versuchen, den diese Sinfonien einst bei ihrer Uraufführung in Esterháza gemacht haben. Das vorliegende Ergebnis, gleichsam Quadratur des Kreises, überzeugt nicht zuletzt durch seine Selbstverständlichkeit: Keinerlei expressiv-subjektive Aufgesetztheiten, die den natürlichen Fluß der Musik trübten; keine extravaganten Überraschungseffekte, welche die Aufmerksamkeit nur auf den Moment zögen und vom Formganzen ablenkten. Eine ausgewogene, rundum kompetent realisierte, im besten Sinne klassische Haydn-Darstellung- was nicht zu verwechseln ist mit einer gemäßigt-geglätteten.
Werner Pfister
FONOFORUM, 15. November 2003
Haenchen, Mozart und der gute Effekt
Hartmut Haenchen und sein Kammerorchester "Carl Philipp Emanuel Bach" musizierten Haydns Nr. 103 ausdrucksvoll und natürlich. Ein Erlebnis auch Haydns Violoncello-Konzert. Mozarts Haffner-Sinfonie machte den vom Komponisten gewünschten Effekt, und die klangfreudige Wiedergabe ließ dabei alle 4 Sätze kontrastreich aufeinander folgen. Ein schönes Konzertfinale, das dem Publikum durchweg musikalisches Vergügen bereitete.
Die Welt, 09. October 1997
So spannungsvoll und munter, so präzise und hingebungsvoll haben die Musiker um Hartmut Haenchen selten gespielt. Der Dirigent fordert nicht, eher bittet er zum Spiel. Mit schmiegsamen Handbewegungen moduliert er leise Stellen, dann wieder fügt er das ganze Ensemble mit großen Gesten zusammen.
Die Feuersinfonie
So fragwürdig solche Titel auch sind, in diesem Falle sprühten wirklich die Funken.
Die Welt, 28. February 1997
Haydn, wie ihn kaum einer kennt.
Die Welt, 01. March 1996
Die sechste Cd der Haydn-Edition von Berlin Classics BC 1092-2 wurde durch eine unabhängige Fach-Jury zur KROON-CD für die Monate Dezember94/Januar 95 gewählt.
Begründung: Hartmut Haenchen beweist mit seiner Berliner Gruppe, daß auch auf modernen Instrumenten eine sehr integere und musikalische Leesart der Sinfoninen von "Papa" Haydn gegeben werden kann. Der Klang von Haenchens Kammerorchester Carl Philipp Emanuel Bach ist prächtig klar und durchsichtig. Ein Interpretationsansatz wie dieser macht die Diskussion über das gebrauchen von historischen Instrumenten vollständig überflüssig. Hier geht es nur noch um die Musik.
Klassiek, 01. May 1994
All three works receive carefully prepared performances, neatly executed by the C.P.E. Bach Chamber Orchestra. Modern instruments are used, though string vibrato is applied quite sparingly, while the hard, dry sound of the timpani in No. 53 suggests the use of authentic wooden sticks. Textures throughout are lucid (abetted by the clean, pleasing recording), and the harpsichord continuo in the two earlier symphonies is well balanced, imaginative, occasionally (in slow movements) a touch over-fanciful. Haenchen generally judges tempos well, and there are attractive things in his interpretations: the light, easy gait of the variation movements in Nos. 53 and 85, for instance, their minore sections done with just the right touch of sentiment; and the gentle, rather introspective reading of the curious capriccio finale of No. 53, a valid alternative to Harnoncourt's drive, and no doubt a more faithful realization of Haydn's moderato tempo indication.
Gramophone (GB), 01. May 1994
Die sechste CD der Haydn-Edition von Berlin Classics BC 1092-2 wurde durch eine unabhängige Fach-Jury zur KROON-CD für die Monate Dezember94/Januar 95 gewählt.
Begründung: Hartmut Haenchen beweist mit seiner Berliner Gruppe, daß auch auf modernen Instrumenten eine sehr integere und musikalische Leesart der Sinfoninen von "Papa" Haydn gegeben werden kann. Der Klang von Haenchens Kammerorchester Carl Philipp Emanuel Bach ist prächtig klar und durchsichtig. Ein Interpretationsansatz wie dieser macht die Diskussion über das gebrauchen von historischen Instrumenten vollständig überflüssig. Hier geht es nur noch um die Musik.
Klassiek, 01. March 1994
Das der Gebrauch von modernen Instrumenten kein Hinderungsgrund für stilistisch gut verantwortete Interpretationen sein muß, wird sonnenklar mit der Haydn-Platte bewiesen, die drei prächtige Werke vereinigt (...). Das ist auch herrliche Musik, hier ausgeführt mit rassiger Schlagfertigkeit, einer nicht nachlassenden Spannung und auch mit Sinn für Humor (...)
Dirigent Hartmut Haenchen bringt all diese bekannten und unbekannten Werke mit Enthousiasmus und Feinsinnigkeit zu Gehör.
Jeugd en Muziek Vlaanderen, 01. June 1993
Absolute Highlights: "Maria Theresia, nach der Nr. 48 benannt ist, muß für Haydn eine vitale Frau gewesen sein, so zündend und dynamisch pulsiert dieses musikalische Psychogramm. Das (...) Orchester (...) bestätigt mit diesem monarchistischen Programm seine Klasse durch präzis geformtes, ausdrucksvolles und durch kleine Besetzung auch immer durchhörbares Spiel."
Cone, 01. February 1993
Das 1969 in der ehemaligen DDR als Kammerorchester der Deutschen Staatsoper gegründete Ensemble gehört schon seit langem zu den besten Kammerorchestern. Es zeichnet sich vor allem durch sein breit gefächertes Repertoire aus, das bis in die Musik unserer Tage reicht. Das Orchester spielt auf dem Instrumentarium unserer Zeit, ohne sich der überlieferten Aufführungspraxis zu verschließen. Das Resultat sind außerordentlich intensive und lebendige Wiedergaben, die in der Partitur verwurzelt sind und sich nicht in der Produktion von äußerlich historisierendem Sound erschöpfen. Die beiden hier vorgelegten Einspielungen belegen dies in überzeugender Weise.
FONOFORUM, 01. November 1992
Das 1969 in der ehemaligen DDR als Kammerorchester der Deutschen Staatsoper gegründete Ensemble gehört schon seit langem zu den besten Kammerorchestern. Es zeichnet sich vor allem durch sein breit gefächertes Repertoire aus, das bis in die Musik unserer Tage reicht. Das Orchester spielt auf dem Instrumentarium unserer Zeit, ohne sich der überlieferten Aufführungspraxis zu verschließen. Das Resultat sind außerordentlich intensive und lebendige Wiedergaben, die in der Partitur verwurzelt sind und sich nicht in der Produktion von äußerlich historisierendem Sound erschöpfen. Die beiden hier vorgelegten Einspielungen belegen dies in überzeugender Weise.
FONOFORUM, 01. November 1992
Rundum ausgeglichene Leistungen halten schließlich zwei Neuveröffentlichungen von "Sturm-und-Drang"-Sinfonien mit dem "Kammerorchester Carl Philipp Emanuel Bach" unter Hartmut Haenchen fest: (...) Spielerisch und stilistisch unanfechtbar sauber und insofern "klassische" Haydn-Interpretationen der modernen Art.
Frankfurter Allgemeine Zeitung, 29. September 1992
Rundum ausgeglichene Leistungen halten schließlich zwei Neuveröffentlichungen von "Sturm-und-Drang"-Sinfonien mit dem "Kammerorchester Carl Philipp Emanuel Bach" unter Hartmut Haenchen fest: (...) Spielerisch und stilistisch unanfechtbar sauber und insofern "klassische" Haydn-Interpretationen der modernen Art.
Frankfurter Allgemeine Zeitung, 29. September 1992
Im besten Sinne klassisch.
Frisch, hell und leicht im Klang, gestisch ebenso differenziert wie dezidiert stellt Haenchen diese sechs Haydn-Sinfonien dar. Es handelt sich um Werke der Zeit des Reifens bzw. der sogenannten Sturm-und-Drang-Zeit. Haydn auf dem Weg zu sich selbst und die Sinfonie ebenfalls auf dem Weg zu sich selbst, zur vollgültigen Form: Erstmals bietet sie hier Raum für musikalische Konflikte, für den Ausdruck subjektiven Fühlens und Denkens. Haenchen arbeitet solche Konturen klar und im Detail jederzeit präsent heraus, stellt das Disperate gegeneinander- wobei er den klassischen Rahmen, den Ausdrucksradius der Haydn-Zeit sorgfältig wahrt. Das gilt auch für das Instrumentarium: Das Kammerorchester Carl Philipp Emanuel Bach musiziert zwar auf modernen Instrumenten, aber in jener Besetzung, die von Haydn selbst überliefert worden ist (unter Verwendung eines Continuo-Cembalos). Damit will man einerseits den heutigen Hörgewohnheiten Rechnung tragen, andererseits jenen Eindruck zu rekonstruieren versuchen, den diese Sinfonien einst bei ihrer Uraufführung in Esterháza gemacht haben. Das vorliegende Ergebnis, gleichsam Quadratur des Kreises, überzeugt nicht zuletzt durch seine Selbstverständlichkeit: Keinerlei expressiv-subjektive Aufgesetztheiten, die den natürlichen Fluß der Musik trübten; keine extravaganten Überraschungseffekte, welche die Aufmerksamkeit nur auf den Moment zögen und vom Formganzen ablenkten. Eine ausgewogene, rundum kompetent realisierte, im besten Sinne klassische Haydn-Darstellung- was nicht zu verwechseln ist mit einer gemäßigt-geglätteten.
Werner Pfister
FONOFORUM, 01. July 1992
Im besten Sinne klassisch.
Frisch, hell und leicht im Klang, gestisch ebenso differenziert wie dezidiert stellt Haenchen diese sechs Haydn-Sinfonien dar. Es handelt sich um Werke der Zeit des Reifens bzw. der sogenannten Sturm-und-Drang-Zeit. Haydn auf dem Weg zu sich selbst und die Sinfonie ebenfalls auf dem Weg zu sich selbst, zur vollgültigen Form: Erstmals bietet sie hier Raum für musikalische Konflikte, für den Ausdruck subjektiven Fühlens und Denkens. Haenchen arbeitet solche Konturen klar und im Detail jederzeit präsent heraus, stellt das Disperate gegeneinander- wobei er den klassischen Rahmen, den Ausdrucksradius der Haydn-Zeit sorgfältig wahrt. Das gilt auch für das Instrumentarium: Das Kammerorchester Carl Philipp Emanuel Bach musiziert zwar auf modernen Instrumenten, aber in jener Besetzung, die von Haydn selbst überliefert worden ist (unter Verwendung eines Continuo-Cembalos). Damit will man einerseits den heutigen Hörgewohnheiten Rechnung tragen, andererseits jenen Eindruck zu rekonstruieren versuchen, den diese Sinfonien einst bei ihrer Uraufführung in Esterháza gemacht haben. Das vorliegende Ergebnis, gleichsam Quadratur des Kreises, überzeugt nicht zuletzt durch seine Selbstverständlichkeit: Keinerlei expressiv-subjektive Aufgesetztheiten, die den natürlichen Fluß der Musik trübten; keine extravaganten Überraschungseffekte, welche die Aufmerksamkeit nur auf den Moment zögen und vom Formganzen ablenkten. Eine ausgewogene, rundum kompetent realisierte, im besten Sinne klassische Haydn-Darstellung- was nicht zu verwechseln ist mit einer gemäßigt-geglätteten.
Werner Pfister
FONOFORUM, 01. July 1992